Un journaliste (anonyme) du Monde crache dans la soupe
Vous avez de la chance ! lance un journaliste du Monde (anonyme) à ses confrères du Monde, après leur grève.
Vous vous battez, vous assembléegénéralez, vous motionnez, vous vous mettez en grève. Et les journalistes - les autres - affluent. Les micros se tendent, les stylos s'activent, les caméras tournent. Devant la si reconnaissable façade du quotidien, bien plus filmogénique qu'une zone industrielle provinciale, des journalistes interrogent d'autres journalistes devenus des licenciables en puissances, d'ordinaires-salariés-qui-défendent-leurs-emplois-menacés-et-leurs-avantages-acquis
Autrement dit : la presse a bien davantage couvert le conflit au Monde, que la totalité des autres conflits sociaux, dans des secteurs moins visibles.
A lire, sur bakchich.info, en se souvenant que l'anonymat permet toutes les manipulations, et que rien ne garantit l'authenticité du texte.
Sur les avantages et les risques de la dénonciation anonyme au sein d'une rédaction, revoyez donc notre émission sur le brûlot (anonyme) anti-TF1, Madame Monsieur bonsoir.
Et sur Le Monde, notre inoxydable dossier, Guerre ouverte au Monde.
Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous