"Vladimir Obama" contre BP (The Economist)
"Obama contre BP" "Les dégats au delà de la marée noire" dit le titre. "Pendant plus d'un mois, Obama a regardé la marée noire s'étendre sur le golfe du Mexique avec le même sentiment d'impuissance horrifiée que chaque Américain. Finalement, sous les quolibets de ses compatriotes qui soulignaient son impuissance, il est passé à l'action. Il a attaqué la seule cible disponible BP. (...) C'est peut être bon pour Mr Obama. Mais on peut douter que ce soit bon pour l'Amérique. Les hommes d'affaires sont déja moroses, déprimés par l'économie, et nerveux face à l'attitude de leur président à leur égard. Cet épisode ne va pas les encourager." The Economist mentionne quand même que BP a un fâcheux passé en matière de sécurité aux USA avec deux exemples - explosion d'une raffinerie au Texas en 2005 (15 morts), corrosion de pipelines en Alaska qui a provoqué une marée noire en 2006 -. Puis sous l'inter-titre "Vladimir Obama" l'article parle des mouvements de protestation anti-BP, comme l'appel au boycott lancé sur Facebook (plus de 600 000 fans). Et considère que ces critiques "au vitriol ont un côté xénophobe" et que "villipender BP évite de s'occuper des autres responsables, parmi lesquels il y a le gouvernement américain. (...) L'effondrement boursier de BP suggère qu'Obama a convaincu les marchés, qu'il est l'équivalent américain de Vladimir Poutine, prêt à harceler les entreprises pour qu'elles lui obéissent. (...) Les dégats sur l'environnement de l'Amérique sont déja assez graves. Le président risque d'endommager aussi l'économie." conclut The Economist. |
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The Economist daté 19 juin 2010
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