Violences anti-étudiants indiens en Australie (suite)
La polémique enfle en Asie après les manifestations d'étudiants indiens en Australie qui se plaignent d'agressions racistes répétées (signalées par @si). Du coup le gouvernement australien réagit et promet une enquête, car l'image du pays est en jeu, ajoutée aux recettes dues aux étudiants indiens. Quelques exemples parmi beaucoup d'autres, alors que de nouvelles attaques viennent de se produire selon le Times of India qui les évoque en Une.
"Nous ne sommes pas les racistes" titre le quotidien australien Herald Sun mercredi 3 mai sur une double page qui avance des chiffres édifiants : sur 90 000 étudiants indiens "Dans le seul état de Victoria 1 490 étudiants indiens ont été agressés, frappés, molestés en un an." Et le journal ajoute que la violence monte réglièrement, mais "C'est seulement quand les étudiants indiens ont crié qu'ils étaient victimes de racisme, que, soudain, ces problèmes sont devenus un problème international impliquant les leaders de deux pays, tandis que l'Australie se réveille pour vite protéger, non seulement sa réputation, mais aussi les 2 milliards de dollars que ces étudiants étrangers rapportent à l'Australie."
La Nouvelle Zélande, proche de l'Australie jette un oeil intéressé remarque le New Zealand Herald (ci-dessous, à gauche) qui titre avec optimisme, mercredi 3 mai: "Les attaques racistes pourraient attirer des étudiants en Nouvelle Zélande" et le sous-titre explique "Les diplomates kiwis appelés à montrer la différence entre notre pays et l'Australie." Le kiwi est l'animal fétiche en Nouvelle Zélande.
Le Bangkok Post (Thailande, ci-dessous à droite, ce même mercredi 3 mai) signale "L'Australie ouvre une enquête sur les raids anti--étudiants"
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