Un trou de mémoire de Philippe Ridet
Impossible d'ouvrir un journal, ou d'allumer une radio depuis hier, sans entendre parler du livre de Philippe Ridet, Le président et moi (Albin Michel).
Dans les bonnes feuilles choisies par son propre journal (Le Monde) pour promouvoir son livre, figure une allusion au mémorable numéro d'Arrêt sur images auquel il participa. Manifestement, la formule de Judith Bernard sur la violence totalitaire de la séduction l'a marqué. Mais pas au point de se souvenir du nom de notre chroniqueuse.
Un jour que je participais à une émission de télévision ("Arrêt sur images", défunte depuis) en partie consacrée à la question - qui fait tant fantasmer - du rapport entre Sarkozy et les journalistes, quelqu'un a parlé de "la violence totalitaire de la séduction". Je n'ai rien compris. Pourtant, cette personne avait accompagné sa trouvaille d'un regard entendu qui supposait que la chose allait de soi pour les initiés.
Pour rafraichir la mémoire de notre confrère, et celles de tous nos @sinautes, les meilleurs moments de cette émission, qui marque historiquement le début de la grande introspection ridetienne, sont ici.
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