Stagiaires : les travailleurs gratuits du journalisme
Sur le papier, c'était le tremplin parfait. Théo* rêve de petit écran quand il décroche un stage non payé dans l'une des plus grandes chaînes de télévision française, trois mois après sa rentrée en école de journalisme. Mais le service programmation où il est affecté "ne tourne qu'avec des stagiaires". Théo est formé par ceux qui s'en vont. Et se retrouve à former ceux qui arrivent après une semaine de stage. Leur job ? Faire du "calage" selon le jargon. En l'occurrence : trouver des invités pour le journal, les convaincre de venir s'exprimer en plateau et les accueillir sur place en un temps record. Un travail "stressant" pour lequel il raconte n'avoir reçu "aucune considération". "Sauf quand un invité annulait. Là, on nous tombait dessus....
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