Sarkozy et la "pression" sur les médias (Bayrou)
Interrogé sur l'hypothèse d'une influence de l'Elysée dans la nomination de Laurence Ferrari au 20h de TF1, le chef de file du Mouvement Démocrate a préféré généraliser : Le drame, c'est qu'on puisse le penser, évoquant par là un climat particulier en France. On vit dans un pays où tout le monde sait qu'il y a sans cesse intervention et connivence entre le pouvoir politique et le pouvoir médiatique (...)
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Bayrou a attaqué aussi plus directement Sarkozy : Ce qui me gêne depuis le début dans le projet politique de Nicolas Sarkozy, c'est qu'il a fait de cette pression sur les médias un choix normal, naturel.
Le présentateur du Grand Journal, Michel Denisot, a fait remarquer à Bayrou qu'il attendait sa prochaine intervention au journal de TF1 avec une grande curiosité, en référence sans doute à la manière dont l'homme politique avait pris à partie Claire Chazal lors d'un de ses passages sur la chaîne, le 2 décembre 2006.
Si vous ne vous lassez pas de la guerre froide entre le chef du Modem et le chef de l'Etat, replongez-vous par exemple dans ce savoureux article.
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