Admirez la détermination du chef de l'Etat, et savourez les longs applaudissements |
Belle idée ! Si belle qu'en 2007, un certain Nicolas Sarkozy, fraîchement élu président de la République, avait déjà annoncé sa volonté... de lutter contre les parachutes dorés.
Il l'avait d'abord fait le 18 mai 2007, à Toulouse, au siège d'EADS. Le dirigeant d'EADS, Noël Forgeard, avait touché lors de son licenciement en 2006 plus de 8 millions d'euros, malgré un bilan catastrophique (des retards de livraison de l'A380 ayant conduit à une chute du titre). Il a, par la suite, été mis en examen pour délit d'initié.
Nicolas Sarkozy avait ensuite confirmé la mesure le 29 mai, au Havre, lors d'un grand meeting de rassemblement de l'UMP : "La pensée unique ne croyait pas à l'interdiction des parachutes dorés. Cette interdiction je l'ai promise et je la mettrai en œuvre."
Admirez (encore) la détermination du chef de l'Etat
Le 7 juin 2007, Elice Lucet avait relevé dans son journal que l'interdiction ne figurait pas dans le texte de loi final.
Pour tout savoir (ou presque) sur les origines de cette belle expression de "parachutes dorés", relisez donc la chronique d'Anne-Sophie Jacques.
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