"A-t-on un petit peu aidé Sarkozy à émerger de la foule ?" demande le Times. L'article explique que "tous les regards se tournent à nouveau vers la taille modeste de Nicolas Sarkozy, le président français, alors que des informations expliquent qu'un groupe de personnes choisies en fonction de leur taille ont été rassemblées pour améliorer sa stature sur les images télévisées"

Le Times évoque même, en conclusion, la composition du gouvernement et la taille de ses membres : "Certains commentateurs ont remarqué qu'une taille moyenne peut être un critère de choix pour entrer dans le gouvernement de Mr Sarkozy qui comporte peu de personnes de petite taille. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, et Jean-Louis Borloo, le super-ministre de l'environment et des transports, sont petits. François Fillon, le Premier ministre n'est pas grand non plus."

"Sarkozy paraît grand (avec un coup de pouce de ses amis)" titre l'article du Daily Telgraph qui ajoute une image de Napoléon, à côté de la photo, en précisant que le président est plus petit que l'empereur, mais qu'il porte des chaussures à talonnettes. Le journal explique que "même Le Figaro, considéré comme l'un des meilleurs soutiens de Mr Sarkozy, a présenté les ouvriers qui étaient derrière le président comme issus d'un casting"

Même photos et commentaires dans les quotidiens populaires comme le Daily Mail (à gauche) ou le Daily Mirror (à droite) qui compare les tailles de leaders montrant que la reine d''Angleterre est plus petite que Sarkozy, tandis que Winston Churchill ou l'actuel Premier ministre britannique Gordon Brown sont plus grands.

"Personne ne doit être plus grand que le Président, insistent les conseillers de Sarkozy" titre le très sérieux Independent qui compare, lui aussi, les tailles de différents leaders, en parlant, au pluriel de "complexes de Napoléon". Sarkozy a la même taille qu'Angela Merkel, et il serait plus grand que le président russe Dimitri Medvedev, ou le leader nord-coréen Kim Il Young II.

L'occasion de lire notre enquête Sarkozy et les petits ouvriers: pourquoi le scoop n'est pas français