Royal : silence sur les cambriolages
Soit, Royal ment, affabule, ou bien les visites proviennent de son entourage. Et dans ce cas aussi, il faut l'établir d'urgence.
Exceptionnellement, dans cette enquête, aucune pièce ne fuite, ni d'un côté ni de l'autre. Et l'on cherche en vain dans la glorieuse presse française toute trace d'investigation sur ce sujet. On cherche même en vain des lieux où ces simples questions soient sérieusement posées. Sauf, tiens, dans Le Figaro, où l'on apprend ici que certains policiers remettraient en cause la réalité de l'effraction, lourde accusation qui renvoie seulement là. Et c'est tout. Au lieu de celà, on tamtamise les accusations de Royal, notant (sans aucune preuve) l'étrange coïncidence entre ces visites et ses attaques contre Sarkozy, et les rituelles répliques UMP l'accusant de péter un plomb. Bien sûr, il y a le tour de France, et les chaussettes rouges de Betancourt le 14 juillet. Mais c'est à de telles impasses, que se mesure la vertigineuse démission du journalisme.
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