La scène se déroule au siège de France Télévisions. Hervé Ghesquière prend un air grave. L'armée les avait-elle prévenus qu'ils prenaient des risques ? " C'est absolument faux. Personne ne nous a rien dit. Que cela soit clair. Je ne sais pas d'où cela vient..." |
En janvier 2010, Claude Guéant, aujourd'hui ministre de l'intérieur, affirmait "C'est vrai que Nicolas Sarkozy a dit à plusieurs reprises que cette imprudence était vraiment coupable. Parce qu'ils avaient été très clairement mis en garde, il leur avait été très clairement demandé de ne pas s'aventurer ainsi parce qu'il y avait risque. Ils font courir des risques à beaucoup de nos forces armées, qui du reste sont détournées de leur mission principale. Je crois que quand même le scoop ne doit pas être recherché." Noter au passage l'insistance d'Elkabbach pour connaître le coût de l'opération. |
Ghesquière rejette aujourd'hui ces accusations: "Nous ne sommes pas allés affronter la face nord de l'Everest en tongues... Loin de là."
Sur le changement d'attitude du pouvoir face aux ex-otages d'Afghanistan, lire la chronique de Daniel Schneidermann
(Par Aziz Oguz)
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