Quatre manières de gérer les trolls
Brève

Quatre manières de gérer les trolls

Les trolls, fléau des forums de discussions ? ...
Alice Antheaume, chargée de la prospective à Sciences po et ancienne rédactrice en chef de 20 minutes.fr, a étudié "à la loupe" quatre manière de gérer les commentaires abusifs ou injurieux sur certains sites d'information en ligne.

- Le tagage des commentaires, façon Gawker. "Les commentaires ineptes peuvent désormais être tagués individuellement, par les modérateurs, de mots-clés pas très charitables, tels que #horssujet ou #bancal", explique Antheaume. Ils sont alors sortis de l’article où ils ont été postés à l’origine, et deviennent visibles dans une page qui leur est dédiée. "En clair, cela revient à envoyer le troll au piquet, visible de tous, sur une page dédiée à sa bêtise. La correction par l’exposition publique au ridicule, donc, plutôt que par l’éviction."

- Le statut de commentateur VIP, façon Huffington Post et Reuters. "Les commentateurs passent des niveaux, et obtiennent des "pouvoirs" au fur et à mesure de leur progression, comme dans un jeu vidéo". On passe de simples "nouveaux utilisateurs", modérés a priori (avant la publication) par la rédaction, à "utilisateurs reconnus", validés a postériori (une fois publiés).

- Le classement des commentaires, façon The Daily Mail et Rue89. Le Daily Mail a organisé son flux de commentaires en quatre catégories: les plus récents, les plus vieux, les mieux notés, et les moins bien notés. Du côté de Rue89, on sélectionne un certains nombre de commentaires qui s'affichent en dessous de l"article.

- L’identification des commentateurs, façon Slate.com, afin d'empêcher un internaute d'intervenir plusieurs fois sous des pseudos différents. Tous les commentateurs doivent s'identifier, via leur compte de leur choix (compte Facebook, Twitter, Google, Yahoo!, Friend Feed, etc.). Les identifiants et mots de passe sont donc ceux que l’internaute utilise déjà sur l’un de ces comptes. "Cela permet au débat de se faire avec des commentateurs plus engagés dans la mesure où ils sont définis par la page profil de leur réseau social", analyse Antheaume.

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