Ministres qui "pleurnichent" : Royal voulait couper le mot au montage. Mais...
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Ministres qui "pleurnichent" : Royal voulait couper le mot au montage. Mais...

Ségolène Royal et ses offs démentis, nouvel épisode. Cette fois-ci Royal a demandé en direct à des journalistes qui l'interrogaient sur LCP de couper quelques phrases au montage. Problème : cette émission n'est pas montée. Déjà en septembre, Royal avait eu des problèmes de "Off" avec une journaliste du Point.

Ségolène Royal veut couper au montage. C'était hier sur LCP. Ségolène Royal, invitée de l'émission "Questions d'info", déroule son argumentaire de soutien au gouvernement tout en donnant quelques idées au chef de l'Etat. Tout se déroule normalement...jusqu'à la (petite) bourde. Interrogée sur la façon dont fonctionne le gouvernement et notamment sa direction, Royal s'étonne des plaintes des ministres évoquées par Marie-Eve Malouines (journaliste à France Info, partenaire de l'émission) et déclare : "il y a un conseil des ministres tous les mercredis, si les ministres ont une question à poser au président, ils se voient tous les mercredi. S'ils (les ministres, NDLR) commencent à pleurnicher, c'est embêtant quand même". Là, le regard de la présidente de la région Poitou-Charente se voile. Elle se rend compte d'une petite boulette et lance : "Non, je retire cette phrase, vous la couperez au montage". Dommage pour elle, les journalistes en plateau l'informent qu'il n'y a pas de montage...

Regardez la séquence picto

Décidément, ces dernières semaines, Royal s'enmêle beaucoup les pinceaux entre le off et le on. Début septembre, Le Point publie un article intitulé : "Royal : la dame des piques". On pouvait y lire sous la plume de Charlotte Chaffanjon la déclaration suivante de l'ex-candidate à la présidentielle. "J'ai un charisme, de l'aura, du poids. Au gouvernement, je leur ferais de l'ombre" ou encore "Ça n'aurait pas été mauvais pour le pouvoir que ce soit moi, la présidente de l'Assemblée. J'aurais fait vivre le Parlement. Il aurait dû être plus présent pour soutenir le gouvernement la première année."

Quelques heures après la publication de l'article, Royal avait démenti avoir tenu ces propos. Chaffanjon maintenait évidemment ses écrits. Quelques jours après, comme nous vous le racontions ici, Royal est invitée de Jean-Jacques Bourdin qui lui demande, si oui ou non, elle a tenu auprès de sa consoeur du Point de tels propos un brin désobligeants pour ses camarades socialistes.

picto Royal dément à nouveau et assure même que Franz-Olivier Giesbert, le directeur de l'hebdomadaire l'a appelée pour s'excuser.


Pas de chances, dans la foulée de cette interview chez Bourdin, @si avait contacté Giesbert. Lequel avait évidemment démenti s'être excusé auprès de Royal."Ce n'est pas mon genre. C'est elle qui m'a appelé, j'ai l'habitude, je fais ce métier depuis trop longtemps pour m'excuser et j'ai dû lui dire que nos colonnes lui restaient ouvertes", nous assurait alors le directeur du Point.

Ce n'était pas le premier accroc de l'intéressée avec le off démenti. Comme nous le relevions dans cet article, la série du off aussitôt démenti avait démarré en 2011 lors de la primaire socialiste lorsqu'elle avait assuré ne jamais avoir tenu des propos peu sympathiques sur Martine Aubry et François Hollande (ses adversaires d'alors) rapportés dans Le Figaro. Cette réaction spontanée sur le plateau de LCP est une nouvelle illustration d'une Royal qui a visiblement du mal à maîtriser sa parole. Surtout sur ses petits camarades socialistes qui sont ministres, et pas elle.

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