Grands pourfendeurs du téléchargement illégal, le groupe de hard rock Metallica semble ne jamais pouvoir se réconcilier avec les adeptes du p2p.

Le groupe vient d'annuler une interview promise au journal suédois Sydsvenskan parce que l'un de ses critiques musicaux a écrit préférer une version remixée du dernier album du groupe, disponible sur les réseaux de téléchargement, raconte Numerama. Dans son article, il expliquait exactement comment procéder pour se procurer la version pirate de l'album, qu'il estimait libérée des longueurs de la version originale.

'Le partage de fichiers musicaux est illégal, point barre. Il n'y a rien à débattre. Le fait que Sydsvenskan ait un auteur qui a téléchargé cette musique illégalement et qui fait ensuite mention d'un site illégal dans sa critique est totalement inacceptable pour nous", a déclaré le président d'Universal Music Suède, Per Sundin.