Livre PS : "pas terminé" pour Aubry
Brève

Livre PS : "pas terminé" pour Aubry

"Ce n'est pas un épiphénomène, c'est un livre qui raconte une fausse histoire. Ce n'est pas terminé."

"Ce n'est pas un épiphénomène, c'est un livre qui raconte une fausse histoire. Ce n'est pas terminé." En quelques mots sibyllins, Martine Aubry continue à demander des comptes aux auteurs du livre Hold-uPS, arnaques et trahisons, qui pointait les fraudes présumées lors son élection à la tête du PS.

La dirigeante du PS était interrogée lors d'une conférence de presse à l'occasion du lancement du "tour de France du projet" du PS, à Angoulême. "Quand on écrit un livre malveillant et mensonger, qu'on n'a pas le courage d'aller affronter les preuves du contraire, ça pose des questions sur le métier de ceux qui ont réalisé ce livre", a insisté Aubry, selon l'AFP.

Le 15 septembre, cinq membres de la direction du PS avaient proposé aux auteurs du livre, Karim Rissouli et Antonin André, une "confrontation devant des journalistes" pour démontrer que "les accusations portées par ce livre sont mensongères". Invitation déclinée par l'éditeur du livre.

Ce refus leur avait notamment valu une sévère critique de Philippe Cohen de Marianne2, consterné devant le sous-entendu des deux journalistes : "La parole journalistique ne se discute pas. les journalistes n'ont pas à s'expliquer. Ou alors, il vous faut aller devant des tribunaux où leurs avocats évoqueront immanquablement la liberté de la presse menacée par la procédure."

Cohen rappelait que le Point, qui a publié les bonnes feuilles du livre, a dû publier un "droit de réponse long comme le bras", notamment demandé par Françoise Fressoz, rédactrice en chef du service politique du Monde : "Les auteurs du livre n'ont jamais rappelé pour confronter leur point de vue avec ce qu'ils s'apprêtaient à publier". Les auteurs n'ont pas daigné leur répondre.

Marianne affirme également que les auteurs du livre se sont largement inspiré du rapport sur la fraude de Jean-Pierre Mignad, sans jamais citer le document. "On se demande si l'évocation de la source n'aurait pas un peu relativisé leur énorme scoop", glisse Cohen.

En juillet déjà, Guy Birenbaum abordait le thème des fraudes au PS dans un numéro mémorable de Ligne j@une.

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