"Par le biais de quelques mails et SMS, Alexandra est parvenue à se faire passer pour la maîtresse du footeux Ronaldinho, puis celle du basketteux Tony Parker. En deux ans, sans se montrer, elle aurait ramassé 200 000 euros en vendant des interviews à des journaux people peu regardants. L’imposteuse échoue en taule, en octobre dernier, pour chéquiers volés et billets de train impayés. Tout aurait pu se terminer là et nous aurions été ravis de ne pas faire la connaissance d’Alexandra Paressant. Mais le feuilleton a continué. Flairant la belle affaire, un journaliste cueille la jeune fille à sa sortie de prison (...). En résulte un livre qui possède au moins deux qualités : il est, on le verra, d’un comique ravageur et, surtout, il révèle une absence totale, fascinante, de sens moral chez Alexandra."

"Récit à faire pleurer, quand il ne fait pas rire : le père qui se barre, la mère qui déprime, la soeur qui trahit, l’anorexie qui la bouffe, des lignes de coke à s’en plâtrer les sinus, le salon de massage qu’elle ouvre avec sa copine après avoir claqué les milliers d’euros de ses arnaques et où, pendant que ces messieurs se finissent à la main, on leur soulage les poches de quelques chéquiers."

Libération du samedi 31 janvier 2009