Libération aime la Suisse
Ce "Spécial Voyages" ne porte pas un regard décapant sur "la Suisse entre fromages et musées"
Il n'y manque que les montres, : un reportage sur le fromage voisine
avec une publicité sur .. le fromage, et l'on retrouve bien sûr la tête
d'une vache sympathique et décorée comme un arbre de Noël, sans oublier
une pub pour les couteaux suisses.
"Aujourd’hui, sans être devenue une destination de routards, les bords
du lac Leman ou les villages du Valais sont désormais à la portée des
bourses, pour peu que l’on sache choisir sa station ou son itinéraire.
Festivals, expositions, ski, gastronomie ou Histoire… ce cahier nomade
présente quelques idées de séjours entre cimes et vallées. Et inaugure une série de suppléments Voyages sur des destinations de vacances." Le lecteur est prévenu, il y en aura d'autres....
"Si la montagne est indissociable de l’identité et de la culture suisse, le tourisme hivernal est un des piliers de son économie. (...) Dans le Valais, Crans Montana abrite 300 boutiques et 80 restaurants, pour le plus grand bonheur de la famille Sarkozy, de Céline Dion ou du prince William, au pied de ses 300 km de pistes (...) Revenons vite aux petites stations et à leurs attraits modestes, mais bien réels et accessibles ceux-là. Globalement, on y skie pour moins cher qu’en France (...) Dernier exemple du meilleur de la neige suisse, en moyenne montagne cette fois: la Haute Gruyère, ses décors de Suisse de carte postale, forêts et alpages étonnamment enneigés, ses vieux et lourds chalets, ses belles stations de Charmey et Jaud… et son fromage!" Ces lignes sont extraites d'un ... article.
Tous les articles sont signés de plumes connues de journalistes à Libération. La dernière page est, elle, une "publi-information". C'est écrit dessus... mais pas sur les autres.
Extrait d'un papier signé d'un journaliste : "Le district de la Gruyère (40 000 habitants), dans le canton de
Fribourg, est un bibelot alpestre. Une géographie veinée de troupeaux,
une douce mamelle restée à l’abri de toutes les contagions qui agitent
le pays. «Nous n’avons rien à vendre, que du fromage. Notre paysage est gratuit et c’est aussi notre fonds de commerce»"
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