Le Progrès : tags contre le journal
Brève

Le Progrès : tags contre le journal

Ça ne s'arrange pas vraiment au Progrès de Lyon.

A la suite de la polémique sur une double page du journal associant des faits de délinquance à des "nationalités" aberrantes comme "gens du voyage" ou "groupes des cités toxicomanes", le quotidien a subi plusieurs actes de vandalisme. Les locaux du journal ont été tagués :


Même chose sur une voiture du journal :


Lors d'une réunion intersyndicale, ce jeudi 24 avril, les salariés sont revenus sur l'article et l'infographie polémiques pour tenter de comprendre comment un tel dérapage avait pu avoir lieu.

Verdict ? Un laisser-aller dans toute la chaîne de fabrication du journal : "Vers la fin du processus, quelqu'un a vu la Une sans même avoir lu le papier et a tiqué en trouvant la Une un peu pourrie mais ça n'est pas allé plus loin, nous raconte un journaliste. Quand les données ont été livrées à l'infographiste, un autre infographiste s'est étonné en disant que c'était polémique". L'auteur de l'infographie l'aurait reconnu, mais "ça n'est pas allé au-delà". De son côté, l'auteure de l'article, marquée par cette polémique, assure qu'elle a eu des réticences à rédiger ce sujet et regrette aujourd'hui de ne pas avoir suivi "son instinct". "Ça dénote une certaine lassitude, c'est très révélateur du climat social : plein de gens ne veulent plus se battre", conclut ce journaliste du Progrès. Les syndicats souhaitent publier un communiqué dans le journal pour évoquer les dysfonctionnements qui ont conduit à cette infographie et à cette Une.

L'occasion de lire notre enquête : "Le Progrès : dérapage isolé ou symptôme de la crise de la PQR ?"

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