L'Angolagate et les "oeillères du banquier"
Malgré le nombre de prévenus connus, les médias n'accordent pas beaucoup de place au suivi quotidien d'un procès pourtant instructif, celui de de l'Angolagate qui a commencé lundi 6 octobre. Le blog de la journaliste Pascale Robert-Diard, chargée de la chronique judiciaire au Monde est une source d'information quotidienne sur cette affaire. Exemple aujourd'hui.
"Jean-Didier Maille, quia longtemps travaillé au secteur “compensation”
du département international de la banque Paribas, spécialisé dans le
montage de préfinancements pétroliers. En quelques mots, la banque
accorde desprêts à des créanciers insolvables - en l’occurrence,
l’Angola -moyennant en garantie des cessionsde pétrole." (...) "Au président Jean-Baptiste Parlos qui l’interroge, il assure n’avoir jamais suqu’il s’agissait deventes d’armes. (...) - Tout de même, s’étonne le président,quand nous, on va dans une banque [solliciter un crédit], c’est fou le nombre de documents qu’on nous demande! Le procureur Romain Victora lui aussi du mal à admettre ce manque de curiosité de la banque. - Et vous n’avez pas cherché à en savoir davantage sur ces contrats? - J’étais chargé du montage des opérations. Quand on est banquier, il faut savoir avoir des œillères, répond Jean-Didier Maille."
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Mais pourquoi donc Pascale Robert-Diard s'est-elle attelée à un blog, en plus de son travail pour Le Monde papier ? Réponse (éloquente) de l'intéressée sur un de nos plateaux d'été.
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