Cinq dépêches de l'Agence France Presse (AFP) donnent la position de Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l'ONU, à Copenhague, dans l'après-midi, dimanche dernier, raconte Libération. Problème : Ban Ki-Moon n'est pas à Copenhague, ce n'est pas lui.
«Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est dit “prudemment
optimiste” sur l’issue de la conférence climat dans une déclaration
dimanche à l’AFP à son arrivée à l’aéroport de Copenhague.» (...) Joli coup pour le journaliste de l’AFP, qui lui aussi vient
d’atterrir à Copenhague pour suivre le sommet. Il serait tombé nez à
nez avec Ban Ki-moon himself au moment de récupérer ses bagages.
(...) A 14 h 23, la dépêche complète tombe. (...) A 15 h 01, puis à 18 h 21, ses déclarations sont ajoutées à deux
dépêches plus générales sur les négociations dans la capitale danoise.
(...) Mais à 18 h 36 tombe cette dépêche lapidaire :
«Merci annuler notre série alerte, urgent et lead intitulés “Climat :
Ban Ki-moon à Copenhague se dit prudemment optimiste”, le secrétariat
de M. Ban ayant indiqué qu’il se trouvait à New York."
Libération vendredi 18 décembre 2009
"«Le journaliste est de bonne foi, il a vraiment cru que c’était Ban
Ki-moon, explique Dimitri de Kochko, journaliste au desk économique de
l’AFP et délégué SNJ. Le type était vraiment un sosie, et quand le
journaliste l’a vu, il lui a dit Monsieur le Secrétaire général et
l’autre n’a pas démenti!" ajoute Libération.
Un exemple de reprise de la dépêche de 14 h 13 retrouvé par @si sur le site du quotidien suisse Le Matin