La "prime" : en mettre ou non (des guillemets)
Le 15 avril, deux jours après l'annonce de la mesure par François Baroin, Lemonde.fr l'appelle la "prime" de Baroin. Avec des guillemets: en 48 heures, Baroin a fait machine arrière et ne parlait plus que d'un "encouragement à la négociation". Les guillemets permettent donc de prendre une certaine distance. |
Et le 21 avril, patatras : exit les salariés, la "prime" qui suscite l'hostilité des partenaires sociaux retrouve ses guillemets et est désormais estampillée Sarkozy (et non plus Baroin). Sur ce point au moins, c'est logique : qui peut mieux incarner l'impopularité d'une mesure que celui qui est au plus bas dans les sondages ?
Si vous avez manqué le début du feuilleton de "Laprime", lisez la chronique de Daniel Schneidermann : "Laprime", ou comment l'appeler ?
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