Interrogé par Elisabeth Lévy le 4 janvier 2015 sur la Radio Communautaire Juive (RCJ), Alain Finkielkraut s'en était pris au rappeur Médine : "Il a débuté dans la carrière par une apologie musicale des attentats du 11 septembre et de Ben Laden (...), puis a pris son propre contrepied en adoptant pour devise : « I am muslim, don’t panik »".
Un an plus tard, venu sur notre plateau pour discuter du sens du mot laïcité en 2015, Médine répond à Finkielkraut. Selon lui, ses propos révèlent une méconnaissance profonde du monde du rap : "Il s’est arrêté à ce que je représente, plus qu’à ce que j’ai à dire en réalité", explique-t-il sur le plateau d'@si. Être taclé par Finkielkrault, une consécration pour un rappeur ? "La consécration, c’est de pouvoir faire sourire Elisabeth Lévy avec un morceau de rap", répond l'artiste, faisant référence à un autre moment de l'interview où Lévy répond "C'est drôle d'ailleurs" lorsque Finkielkraut cite les premières notes du morceau "Don't Laïk" : "Tu es mort, disait Nietzsche, Nietzsche est mort signé Dieu".
L'intégralité de notre émission consacrée au rappeur Médine est par ici : "Oui, je suis un coktail de Tariq Ramadan, Brassens et Plenel"
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