L'importance du mystique est-elle effacée des études sur le jazz ? Invité sur le plateau de Hors-Série
, le saxophoniste Raphaël Imbert revient sur son livre Jazz Suprême : Initiés, mystiques et prophètes
(Editions de l'Eclat), évoque le rapport entre jazz et religion. Et la manière dont la dimension religieuse du jazz est peu à peu effacée par ses commentateurs. "Au début des années 1960, on va interviewer des prêtres pour parler de la musique religieuse de Duke Ellington. A la fin des années 60, c'est fini
", rapporte Imbert. Un "basculement
" qui se voit très bien selon lui dans les articles des années 60 des magazines Jazz Hot
et Jazz Magazine
.
Une disparition qui interpelle Raphaël Imbert : "Quand on étudie Olivier Messiaen, grand compositeur mystique, français, catholique, ça viendrait jamais à l'idée d'un musicologue qui étudie Messaien de passer à côté
" de cette dimension, pointe-t-il. Tout simplement parce qu'il s'agit là d'un représentant de la "grande culture occidentale
" ?
Pour voir l'intégralité de l'émission : Mystiques du jazz
, avec Raphaël Imbert.
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