La victime du viol collectif qui a choqué toute l'Inde en soulignant l'indulgence des autorités face à ce genre de crime, est décédée vendredi soir dans l'hôpital de Singapour où elle avait été transportée par avion spécial médicalisé en compagnie de sa famille et d'une équipe de médecins.

The Hindu qui a bouclé, comme le reste de la presse indienne, avant que la nouvelle du décés ne soit rendue publique, titre, ce samedi, sur le fait que la décision du transfert de cette étudiante de 23 ans - dont le nom n'a pas été révélé - a été prise par le gouvernement, et qu'elle était risquée médicalement parlant, vu son état critique.

Le gouvernement craint que son décès fasse remonter la tension et provoque de nouvelles manifestations, comme celles qui se sont déroulées la semaine passée. Le Premier ministre indien Manmohan Singh, "profondément attristé", appelle au calme. Après le viol de cette jeune femme, des hommes politiques et des médias avaient demandé que la peine de mort soit appliquée en cas de viol avec violences.

Par ailleurs il a été décidé, avant le décés de la jeune femme, de publier le nom et l'adresse des six accusés du viol de la défunte.