Home : accueil variable à travers le monde
Une opération de communication mondiale (le film est diffusé dans 126 pays ou territoires) pour le groupe PPR (Fnac, Gucci, La Redoute, etc..) sponsor de l'opération dont les marques apparaissent en bas de cette publicité parue dans le quotidien français Les Echos du 5 juin.
Les réactions varient beaucoup : de l'énervement face à l'enfoncement de portes ouvertes, à l'esthétisation de la pollution, ou à la compensation carbone de la pollution provoquée par le tournage, d'un côté, aux louanges et interviews de l'autre, ou bien encore information purement factuelle, et limitée, dans la page programme télé.
Canada
"Le documentaire de Yann Arthus-Bertrand se révèle fort esthétique, mais son message rate sa cible" explique La Presse (Canada)
"Les images sont si spectaculaires qu’elles ont pour effet de nous désensibiliser, de rendre presque beaux les dégâts faits aux écosystèmes. L’homme a un impact sur l’environnement. Si, si, c’est le photographe Yann Arthus-Bertrand qui nous l’apprend dans le documentaire Home, qu’il signe avec le producteur Luc Besson."
"Les images sont à la hauteur du talent du photographe, qui nous a habitués depuis près de 10 ans à des prises de vue hors du commun, souvent du haut des airs. (...) Et pourtant, Home n’aura probablement pas l’impact du documentaire Une vérité qui dérange, d’Al Gore..."
"D’abord parce que les images sont si spectaculaires qu’elles ont pour
effet de nous désensibiliser, de rendre presque beaux les dégâts faits
aux écosystèmes, que ce soit les banlieues de Pékin aux allures de
DIX30, la transformation de Dubaï en Disneyland des opulents ou même
les rejets pétroliers de Fort McMurray, c’est dire."
Quotidien La Presse (Canada) 5 juin 2009
Thailande et Nouvelle Zélande
Interview dans le Daily Xpress (Thailande) du 4 juin où Arthus-Bertrand
explique justement que l'impact écologique de son travail sur
l'environnement, a été compensé financièrement : son "bilan carbone" est neutre.
Le New Zealand Herald du 6 juin titre "Le film martèle le message environnemental."
Malaisie
Double page interview dans le Star, le 2 juin : Arthus-Bertrand remercie Besson, et le sponsor François-Henri Pinault. (Fnac, Printemps, Gucci etc..). Le film a été diffusé (gratuitement, comme partout dans le monde) à 10 h du matin et 23 h 15 sur deux chaînes de télévision différentes, en Malaisie.
Belgique
Deux pages dans le quotidien belge néerlandophone De Morgen le 5 juin. L'encadré sur fond gris en page de droite précise les moyens de diffusion (y compris YouTube) sans oublier les DVD en vente "à la Fnac" en deux versions dont une en haute définition (Blu-Ray, à 9,99 euros)
Etats-Unis, Chili
Il n'y a pas que des double pages louangeuses, il y a aussi des papiers annonces en page télévision : le fim, diffusé aux USA, sur le câble, sur une chaîne spécialisée, National Geographic (version commentée par l'actrice Glenn Close) à 21 h n'a pas fait beaucoup de bruit. Articles rares. Il peut "fasciner ou ennuyer" explique en haut de la page le quotidien The Commercial Apeal (ci-dessous, à gauche), publié dans l'état du Tennessee.
La version espagnole est commentée par Salma Ayek (épouse de François Henri-Pinault) signale, dans l'article qui occupe une demi-page, La Tercera, quotidien chilien.
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