Celui qui a officié dix ans sur la station publique, notamment sous la direction de Jean-Luc Hees, désormais patron de tout Radio France, a dit sa surprise devant le changement de ton de Hees, mais aussi de Philippe Val, l'actuel directeur d'Inter : "Le service public est normalement un espace de liberté. (...) Quelque chose a changé." Il émet l'hypothèse que Hees et Val aient été "frôlés par la caresse du pouvoir" et y aient pris goût.
Défendant surtout Didier Porte, il a aussi reconnu que son boulot de chroniqueur matinal sur Europe 1 l'obligeait à l'auto-censure : "Je suis sur Europe, je sais les limites de ce que je peux faire. (...) On est chez Lagardère, les limites ce sont celles de ton employeur. Sur Inter et Radio France, on pensait qu'on n'avait pas ce type de limites." C'est un connaisseur qui parle
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(Zapping Lucie Desvaux)
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