Gaza : pourquoi le déséquilibre (Telerama.fr)
Telerama.fr s'interroge : "Gaza : d’où viennent les images que l’on voit dans les JT ?" avec l'aide de "Alexis Monchovet, un reporter français qui a l'habitude de travailler en immersion dans le territoire palestinien."
"L'accès étant bloqué par les autorités israéliennes, les télévisions françaises n'ont plus que deux personnes sur place : Talal, le journaliste palestinien qui travaille avec Charles Enderlin pour France 2, et son confrère Radjaa Abou Dagga, correspondant de France 24."
"Excepté France 24, les chaînes françaises ne sont pas en mesure de réaliser de tels sujets. Elles doivent se contenter des EVN (sorte de banque internationale d'échange d'images), alimentées par les journalistes palestiniens sur place et particulièrement par ceux qui ont été recrutés par les agences de presse étrangères (AP, Reuters)."
"Il faut regarder… France 24 et, surtout, Al-Jazeera. «Comme elle dispose sur place d'une véritable rédaction coordonnée, elle peut répartir les sujets, couvrir des angles différents », estime Alexis Monchovet. Problème : ses images sont exclusives, et les chaînes françaises n'ont pas forcément les moyens de les acheter. Sans compter l'accusation de partialité qui ne manquerait pas de leur tomber dessus si elles utilisaient une telle source. Pourtant, elles diffusent allègrement les images fournies par l'armée israélienne."
L'occasion de relire notre enquête (citée par Telerama.fr) : Victimes contre victimes: les jités français équitables à Gaza?
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