Fukushima : contrôles alimentaires insuffisants (Libération)
Brève

Fukushima : contrôles alimentaires insuffisants (Libération)

"Nos fermes sont maudites" : Libération propose un reportage dans une ferme de la région de Fukushima, et évoque des contrôles alimentaires beaucoup trop légers.
"Cinq bœufs d’élevage et vaches noires de reproduction, écrasés par la chaleur dans leur enclos. Un dur labeur, à pertes. «La ferme ne rapporte rien» depuis le 12 mars et la première explosion d’hydrogène à la centrale de Fukushima. L’homme au visage buriné pointe une montagne au loin, au milieu d’un horizon figé. «La centrale nucléaire est là-bas, de l’autre côté.» A 28 kilomètres. Par ici, les retombées radioactives, selon le principe injuste des taches de léopard, ne sont guère élevées : entre 0,25 et 0,40 microsievert par heure. Deux à trois fois moins que dans la ville de Fukushima, à 40 kilomètres de là. Plus au nord en revanche, vers Katsurao, un village évacué début avril, les fermes sont à l’abandon."

"Du bœuf toxique a été livré dans une vingtaine de villes et mis sur le marché. Dans une autre encore, de la viande impropre a été vendue par les supermarchés Aeon. Depuis, au Japon, c’est la psychose. Les restos de yakiniku (grills coréens) sont déserts. Inquiètes, les mères de famille n’achètent plus de viande. Le sujet est ultrasensible dans un Japon dont la filière du bœuf (comme celle de Kobé) vaut de l’or. Mais, pour nombre de parents, c’en est trop."

«Vu la légèreté des tests et la désorganisation de la chaîne de contrôle sanitaire, comment se fait-il que des légumes de Fukushima soient encore en vente dans les supermarchés de Tokyo ?» s’emporte un chercheur du CRMS (un organisme effectuant des tests sur les aliments).

"Cinq bœufs d’élevage et vaches noires de reproduction, écrasés par la chaleur dans leur enclos. Un dur labeur, à pertes. «La ferme ne rapporte rien» depuis le 12 mars et la première explosion d’hydrogène à la centrale de Fukushima. «La centrale nucléaire est là-bas, de l’autre côté.» A 28 kilomètres. Par ici, les retombées radioactives, selon le principe injuste des taches de léopard, ne sont guère élevées : entre 0,25 et 0,40 microsievert par heure. Deux à trois fois moins que dans la ville de Fukushima, à 40 kilomètres de là. Plus au nord en revanche, vers Katsurao, un village évacué début avril, les fermes sont à l’abandon."

"Du bœuf toxique a été livré dans une vingtaine de villes et mis sur le marché. Dans une autre encore, de la viande impropre a été vendue par les supermarchés Aeon. Depuis, au Japon, c’est la psychose. Les restos de yakiniku (grills coréens) sont déserts. Inquiètes, les mères de famille n’achètent plus de viande. Le sujet est ultrasensible dans un Japon dont la filière du bœuf (comme celle de Kobé) vaut de l’or. Mais, pour nombre de parents, c’en est trop."«Vu la légèreté des tests et la désorganisation de la chaîne de contrôle sanitaire, comment se fait-il que des légumes de Fukushima soient encore en vente dans les supermarchés de Tokyo ?» s’emporte un chercheur du CRMS (un organisme effectuant des tests sur les aliments)."

Sur les multiples dénis d'information à propos de Fukushima, revoyez notre émission

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