Fin du "Hollande Tour" : merci les journalistes
Dans un discours d'une quinzaine de minutes, relayé en partie par l'AFP, Hollande a d'abord insisté sur la "relation de respect" entre lui et les journalistes, non sans ironie, et lucidité : "Je vois bien toute la tristesse, je devine le drame intérieur que ça peut provoquer, le mien surtout, l'horreur pour celui qui a pris, depuis des années, cette fâcheuse habitude de discuter avec la presse : ne plus vous parler", a-t-il déclaré. "Avant de passer à un autre immeuble, à une autre fonction", il a tenu à souligner "tout le plaisir qui a été le [sien], non pas de faire cette campagne, mais de cette relation qu'[ils] ont pu installer, cette relation non pas de confusion, ni de complicité, mais une relation de respect". Tout en n'étant pas dupe de la suite : "Je ne vous demande rien en retour. Je n'attends rien de vous et je pense que vous me le ferez sentir rapidement", a-t-il poursuivi en demandant à être jugé "dans la durée". "'Normalement, un président est jugé à la fin, mais tout dépend du début". "Je suis tout à fait triste que le Hollande Tour s'achève, mais là nous en prenons pour cinq ans, ce sera un long voyage qui commence demain", a-t-il conclu. |
Hollande amis des journalistes ? Sur les débuts de Hollando-mania dans les médias, regardez notre émission de cette semaine : "Comme Sarkozy, Hollande a beaucoup alimenté les journalistes".
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