Éviction aux "Échos", les journalistes en grève des signatures
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Éviction aux "Échos", les journalistes en grève des signatures

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La rédaction des "Échos" se rebiffe. Persuadée que son chef a été évincé par l'actionnaire principal, Bernard Arnault, la Société des journalistes du quotidien économique a pris la plume pour dénoncer une ingérence dangereuse pour sa liberté éditoriale.

Coup de tonnerre dans la rédaction des Échos. Le 21 mars au matin, la Lettre A annonce que Nicolas Barré, directeur de la rédaction depuis presque dix ans, est "débarqué", "contraint de laisser sa place". L'annonce surprend tout le monde, tant Barré, dans les murs depuis 25 ans, paraissait inamovible du poste où il avait été placé par les journalistes eux-mêmes il y a près d'une décennie. La Société des journalistes (SDJ) du journal riposte rapidement : en fin de journée, un communiqué cinglant est publié, repris notamment par le Monde. Les journalistes y écrivent : "La SDJ ne peut s'empêcher de s'interroger sur le lien entre ce départ et la publication ces dernières semaines de plusieurs articles qui auraient déplu à l'actionnaire."&n...

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