Elections en Espagne : les télés ont du mal à travailler
Il n'est pas interdit de filmer les candidats aux législatives espagnoles pendant leur meetings, contrairement à ce que dit une dépêche de l'Agence France Presse, comme l'a expliqué à @rrêt sur images lundi 3 mars, José Marti Font, correspondant du quotidien espagnol El Pais, à Paris :
En fait, comme l'a fait Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle, les deux principaux partis fournissent des images de leur meetings. Et, c'est nouveau, ils empêchent les caraméramens des chaînes de télévision d'approcher du candidat. Les caméramens sont mal placés dans les meetings, du coup ils ont de moins bonnes images, et les chaînes prennent les images fournies gratuitement par les partis. Le PSOE et le Parti Populaire avaient déja essayé de mettre en place ce sytème lors des élections précédentes, mais cette fois ils empêchent vraiment les journalistes de télévision de travailler correctement
Une dépêche de l'AFP indiquait dimanche 2 mars :
Débats réglés au millimètre, peu d'accès aux principaux candidats, interdiction de filmer leurs discours pendant les meetings: les médias espagnols se plaignent des restrictions apportées à la couverture de la campagne pour les législatives du 9 mars. Cette préoccupation a été exprimée pendant le week-end par plusieurs journaux, qui ont stigmatisé le "verrouillage" de la couverture par les deux grands partis, le Parti socialiste (PSOE) au pouvoir et le Parti Populaire (PP) d'opposition.
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