Dray : le PS enterre la présomption d'innocence (Birenbaum)
"Si
Julien Dray venait à ne pas être poursuivi, d'ici à la fin du mois de
décembre, (!), ils se sont engagés à lui donner la tête de liste dans
l'Essonne (...) La décision prise, et même cette proposition in extremis, sont totalement aberrantes. C'est, évidemment, de manière complètement inverse qu'il aurait fallu procéder !" "Il fallait accepter d'investir Julien Dray et obtenir de lui - ce qu'il a proposé - qu'il cède sa place, s'il devait, finalement, être renvoyé devant le tribunal." "Je rappelle que Julien Dray n'est pas mis en examen et que l'on devrait probablement en savoir plus, aux alentours du 15 décembre, puisque jeudi dernier un complément d'enquête a été ordonné." "Pourquoi, alors, ne pas l'avoir investi, au nom de la présomption d'innocence ? Pourquoi ne pas avoir décidé de changer de candidat, s'il devait être renvoyé devant le tribunal et poursuivi ?" |
"Je
n'ose même plus rappeler aux socialistes, soudainement si zélés, que,
même un mis en examen - horreur ! malheur ! - est, lui aussi, présumé
innocent ! Au fait, où sont
passées les belles et bonnes âmes - souvent socialistes - qui n'eurent
pas (à juste titre) de mots assez durs, pour se scandaliser et fustiger
Nicolas Sarkozy, lorsque le président de la République parla de "coupables" et non de "prévenus", en plein procès Clearstream ?" conclut Birenbaum.
Un nouvel élément dans le dossier Julien Dray raconte l'affaire Dray.
Birenbaum anime également sur notre site l'émission Ligne j@une.
Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous