Trois gendarmes semblant participer aux jeux de grattage annoncés sur le store de l'établissement, trois pigeons qui vont inévitablement se faire plumer. La gendarmerie nationale a promptement réagi sur son compte Twitter : « Il faudrait vous mettre d'accord, d'autres nous confondent avec des poulets ! @FermiersdeLoue » :

La maison Pandore fait ici allusion à cette campagne publicitaire pour les poulets de Loué, qui nous montre ces jours-ci un gallinacé contrôlé :

Tout le monde n'a pas l'humour des vaillants porteurs de chaussettes à clous amateurs de jeux de grattage. Ainsi le maire de Nice Christian Estrosi a-t-il qualifié sur Twitter la réclame ci-dessus de « campagne contribuant au dénigrement des forces de l'ordre » :

« L'élu UMP, qui n'a pas reçu de réponse de Loué, compte aller plus loin. Au Scan, il confie qu'il va présenter à la rentrée une proposition de loi "pour demander à ce que toute publicité qui discrédite l'autorité de l'Etat et le service public en général soit sanctionnée et interdite" », nous dit LeParisien.fr.

Le syndicat Unité SGP-Police n'apprécie pas non plus ce volatile contrôlé. En 2010, déjà, il avait manifesté son indignation face à une première réclame volaillère faisant l'éloge de la liberté des bêtes à plumes. Brice Hortefeux, alors ministre de l'intérieur, avait quant à lui parlé d'« irrespect de la pub Loué » :

Et en 2012, le même syndicat avait demandé le retrait de cette autre affiche vantant les qualités des authentiques poulets sarthois :

Devant le commissariat de Clermont-Ferrand

Que de bruit pour pas grand-chose… Dédions aux coincés du poulailler cette sublime case de Franquin, qui saura tous les réunir :

L'occasion de lire ma chronique intitulée Veau, vache, cochon, couvée... ou la branchitude agricole selon la FNSEA.