Crise pour Deezer ?
"Annoncé parmi les participants à la table-ronde consacrée, samedi après-midi 23 janvier, lors du MidemNet aux «deals entre labels et services digitaux», Jonathan Benassaya (...) n’était pas là. Sans que les organisateurs ne donnent de raison à cette absence." De quoi relancer la rumeur de son départ évoquée par la Tribune et le site Electron Libre. "Derrière ces rumeurs et démentis, il y a les problèmes que rencontre le site Deezer. D’abord en accès libre pour tout un chacun et permettant d’écouter en streaming autant de titres que l’on voulait (...) d’où un succès de fréquentation par un large public." Puis "un système d’abonnement dit «premium» proposé, depuis novembre 2009, à 9,90 euros mensuels permettant une écoute de meilleure qualité sonore annoncée à 320 kbps au lieu de 128 kbps pour les non abonnés" a été mis en place "Mais les abonnements «premium» ne seraient pas suffisants (de l’ordre de 10 000) et en tout cas bien en deçà de ce que Deezer attendait." |
On se souvient que Christine Albanel, alors ministre de la Culture, citait fréquemment Deezer comme exemple d'une solution pour la diffusion légale de musique, sur Internet lors des débats Hadopi. Exemple avec cette interview dans le quotidien 20 Minutes en mars 2009 : "Téléchargez-vous ? Non, mais je vais souvent sur Deezer, je trouve formidable d’y trouver plus de 5 millions de titres gratuitement. L’autre soir, après avoir regardé le documentaire d’Eric Tabarly dans lequel il chante une très belle chanson de marin, on est allé avec mon fils écouter cette chanson sur Deezer."
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