Crée en association avec l'Institut National de l'Audiovisuel, le site d'Ardisson propose plus de 7 500 vidéos, émissions emblématiques et interviews de l'animateur-producteur, de "Descente de Police" en 1985 sur TF1 à "Tout le monde en parle" jusqu'en 2006 sur France Télévisions, en passant par "Lunettes noires pour nuits blanches".
Ardisson n'hésite pas à parler de son site comme d'un "mausolée numérique" et d'un "élément du patrimoine télévisuel". Le 25 novembre, Ardisson (Canal+) est invité au Grand Journal (Canal +) |
Sur chaque plateau, il répond aux mêmes questions et affiche le même sourire. Il rappelle par exemple que tous "les visionnages sont en accès libre et illimité", et admet "qu'il y a sans doute une
part de mégalomanie en rassemblant ainsi mes émissions, mais pour faire
ce métier, c'est nécessaire".
Le 9 décembre, invité par Guillaume Durand pour l'émission "L'objet du scandale" (tiens, c'est sur France 2)
Ardisson de nouveau sur Canal, le 20 décembre, pour l'émission "Pop Com" (et retour à Canal+)
BONUS : l'art de la répétition
Parmi les passages obligés de l'interview d'Ardisson, "l'affaire Rocard", dite aussi "affaire Sucer c'est tromper ?" Le 31 mars 2001, Ardisson reçoit l'ancien premier ministre et député européen Michel Rocard dans son émission "Tout le monde en parle".
Après une interview de vingt minutes, Ardisson le soumet à plusieurs questions intimes sur l'amour et la sexualité. Vient la dernière question : "Sucer c'est tromper ?". Cette question, posée crûment à un politique, déchaîne une polémique sur les questionnements d'Ardisson. Voyez comment l'animateur, dans sa tournée, expose sa vision (bien préparée) de "l'affaire Rocard". On appréciera l'utilisation (insistante) de Daniel Schneidermann dans l'argumentaire ardissonien |
(Par Johanne Burgell)
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