Après NosDeputes.fr, voici NosSenateurs.fr
"Regards citoyens" tourne les yeux vers les sénateurs. Deux ans après avoir commencé à s'intéresser au travail parlementaire de l'Assemblée nationale, l'association veut donner une meilleure visibilité à l'activité des élus de la chambre haute. Voire, créer un outil de comparaison entre les débats menés au Palais-Bourbon et ceux du Palais du Luxembourg. L'objectif du site est le même que celui de son grand frère: augmenter la visibilité du débat parlementaire. Il revendique près d'un million de documents consultables (propositions de loi, amendements votés) et rappelle aux visiteurs qu'ils peuvent assister aux débats. |
Comme sur NosDéputés.fr, l'internaute a également la possibilité de contrôler, pour chaque sénateur, son assiduité dans l'hémicycle et en commission. Grâce à la documentation par fiche individuelle, on peut par exemple vérifier si Gérard Collomb, sénateur-maire PS de Lyon est un familier des séances, ou savoir sur quoi ont porté les interventions de Jean-Pierre Raffarin, sénateur UMP de la Vienne.
La vocation de ce nouveau site est surtout pédagogique. Les membres de Regards citoyens expliquent dans un communiqué qu'ils espèrent "que ces données inspireront citoyens, développeurs, politologues et élus et qu’elles participeront avec NosSenateurs.fr à valoriser l’activité des parlementaires au Sénat, et établir ainsi une nouvelle relation entre les citoyens français et leurs représentants."
Outil de contrôle, mais aussi pédagogique, le site assure que, contrairement à certains préjugés, "20% des amendements votés par les sénateurs le sont contre l’avis du gouvernement, suggérant une certaine marge de manœuvre des sénateurs lors des débats législatifs" et que "20% des amendements adoptés au Palais du Luxembourg proviennent de l’opposition alors qu’à l’Assemblée cette proportion n’est que de 10%".
(par Julien Lagache)
Benjamin Ooghe, l'un des créateurs de "Regards citoyens" était d'ailleurs venu parler de la naissance du site nosdéputés.fr sur le plateau de Ligne j@une en 2009.
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