En fait, l'information n'est pas nouvelle. Elle a été révélée le 9 mai par le quotidien canadien The Globe and mail, et reprise le 11 par le journal québécois La Presse. C'est le distributeur canadien Alliance qui impose ces tarifs aux journalistes canadiens (aucune précision concernant les journalistes d'autres nationalités) : "Cela fait longtemps que les distributeurs paient pour avoir accès à des vedettes de films. Lorsque nous envoyons par exemple des journalistes à Los Angeles, les coûts du voyage comme l'accès aux vedettes sont à nos frais. Nous ne payons pas toujours les vedettes mais ça arrive de plus en plus souvent. Et à un endroit comme Cannes, ces célébrités arrivent avec leur agent, leur coiffeur, leur maquilleur, etc. Ça coûte cher", tente de se justifier l'entreprise. Elle explique que les deux films évoqués seront aussi présentés au Festival de Toronto en septembre, ce qui lui reviendra bien moins cher. Et que les rencontres avec les acteurs seront gratuites à cette occasion. Mais il est difficile de croire que cette "bonne idée" ne sera pas reprise par d'autres. D'ailleurs, le Spiegel assure que des journalistes allemands qui voulaient interviewer Nicole Kidman et Matthew McConaughey pour Paperboy ont fait face aux mêmes exigences...