Derrière les barrières : au procès de six journalistes jugés à Istanbul
"On n'avait encore jamais vu une salle entière fondre en larmes"
Ils ont eu beau passer des heures à supplier, à s’énerver, à brandir leur cartes de presse ou à se tordre le cou, impossible de rentrer. Mardi, alors que six journalistes sont jugés à Istanbul, la plupart de leurs confrères n’ont pas pu assister au procès. "J’ai juste pu rentrer cinq minutes". Certains ont profité du chaos ambiant pour se faufiler. Une autre s’excuse de sa colère matinale : "Mon ami, Tunca, est à l’intérieur. Je ne l’ai pas vu depuis dix mois. J’étais furieuse de ne pas pouvoir rentrer". Alors, ces reporters non-grata ont passé la journée, avec des barrières m&eacut...
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