Wikileaks : Télérama épingle Les Inrocks
La journaliste est tout d'abord ravie par sa lecture : "sur sept pages, Nicolas Hervé raconte – quasi de l’intérieur – la saga de Wikileaks, avec moult anecdotes et descriptions, confidences du patron, de son entourage, etc. Un papier formidable, super informé, vivant, précis, de ceux qu’on rêve de lire – ou d’écrire". Comme quoi, la presse française aussi est capable de faire du bon boulot, de l'enquête de terrain se dit Anizon. La joie est de courte durée. Elle tombe quelques minutes plus tard sur un article du New Yorker signé d'un certain Raffi Khatchadourian. La même chose mais en plus long. Elle cherche alors Nicolas Hervé sur Google et ne trouve pas de journalistes français portant ce nom. En contactant les Inrockuptibles, elle finit par se rendre à l'évidence : Nicolas Hervé n'existe pas, c'est un pseudonyme. |
Le directeur de la rédaction des Inrocks, Bernard Zekri lui en explique la raison : "On voulait le publier en septembre, en le réduisant de moitié. Mais cet été, tous les journaux ont parlé de Wikileaks, il fallait réactualiser l’article et le faire passer plus vite que prévu. On n’a pas réussi à joindre le contributeur (Raffi, NDLR) pour lui demander son accord sur les coupes et la traduction, alors... on a préféré adapter le papier "
Il reconnaît que tout cela "n'est pas tip top clair" et parle de "maladresse".
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