François Bayrou continue sa tournée musclée des radios du
matin. Après RTL, hier, où il s'est plaint de l'interview de Jean-Michel
Aphatie qu'il a jugé "trop centrée sur l'élection présidentielle", il était l'invité de France Inter.
Le patron Modem s'est
accroché avec le présentateur Nicolas Demorand à deux reprises. Deux longs
échanges de plus de trois minutes chacun, où le journaliste et le politique ont
parfois paru au bord de l'invective.
Interrogé sur le dernier sondage qui donne le MoDem en baisse, Bayrou a d'abord laissé entendre que les sondages étaient manipulés et que "des gens au pouvoir, ou proches du pouvoir" "tenaient" les instituts de sondage, à qui ils commanderaient des études pour les faire vivre. Evoquant les derniers sondages avant l'élection présidentielle de 2007, qui pronostiquaient au MoDem un score plus faible que ce qu'il a finalement obtenu, Bayrou a promis de dire "tout ce qu'il sait" si ses scores sont meilleures que ce qu'a annoncé TNS Sofres Logica. L'engagement est pris |
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Seconde passe d'arme : lorsque Bayrou évoque la société
voulue par Nicolas Sarkozy, "y compris les décisions qui concernent
l'audiovisuel public", Demorand prend la mouche et lance le débat sur
l'indépendance de France Inter.
Le dialogue est... âpre.
Et pour écouter le premier round, sur RTL face à Aphatie, retrouvez l'article que nous lui avons consacré.
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