Remarqué par l'hebdo britannique The Economist (et signalé hier par Slate), un sourire muet échangé avec Merkel, lorsqu'une journaliste française demande si Sarkozy a été rassuré par les promessses de Berlusconi concernant ses efforts pour réduire la dette de son pays.
A la une du quotidien Il Foglio, sur papier et sur son site, un appel à manifester ce mardi à 17 h, à Rome, devant le palais Farnèse, qui abrite l'ambassade de France. Selon le quotidien, de droite et qui appartient à un ancien ministre de Berlusconi, Sarkozy s'est moqué de l'Italie.
Il Foglio fait allusion à la conférence de presse qui a suivi le sommet de Bruxelles dimanche.
Les Echos avaient déjà remarqué ce détail : "Interrogés sur leur entretien avec Silvio Berlusconi, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont échangé un regard complice qui en disait long sur leur impatience vis-à-vis du chef du gouvernement italien. Questionné sur sa confiance dans le leader italien, Nicolas Sarkozy a répondu diplomatiquement: «Nous faisons confiance au sens de la responsabilité de l'ensemble des autorités politiques et économiques de l'Italie»" Cet extrait vidéo montre la réaction de Sarkozy et Merkel |
Il Giornale, le quotidien de la famille Berlusconi, a titré à la Une sur l'affaire hier : "Sarkozy comme Zidane - Le mari de Carla Bruni nous a offensés" : "Les Français ont une mauvaise habitude. Quand ils ont des difficultés avec les Italiens, ils perdent leur contrôle, ils deviennent arrogants. Ils donnent un coup de tête, en pensant ainsi à résoudre les problèmes. C'est arrivé, tout le monde s'en souvient, lors de la finale de la Coupe du Monde en 2006. Zidane donna un coup de tête sur la poitrine de Materazzi. Hier, cela s'est reproduit, Nicolas Sarkozy s'est moqué de notre gouvernement et de notre pays."
Nouvelle Une aujourd'hui, "Va au diable Sarkozy" : "Depuis l'offense faite à notre pays, l'Elysée est embarassé, et Berlusconi contre-attaque : nous n'avons pas de leçons à recevoir", clame Il Giornale, qui reproduit l'éditorial paru la veille dans Il Foglio, s'attaquant au "désastreux Sarkozy".
Lire aussi la chronique de Daniel Schneidermann: Berlusconi, le cancre et ses profs
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