Takieddine : avoirs gelés... pour son divorce
Brève

Takieddine : avoirs gelés... pour son divorce

"La justice gèle les avoirs de l'intermédiaire Ziad Takieddine."

A en croire le titre de l'AFP, qui reprend une information de Mediapart, la justice s'est enfin rendue compte de l'ampleur des opérations illicites ou douteuses dans lesquelles est plongé ce marchand d'armes, cible d'une longue série de révélations du site d'info. Ce matin, l'information était annoncée sur Twitter par les deux journalistes co-auteurs de cette série d'articles, Karl Laske et Fabrice Arfi.

Mais il fallait aller plus loin que ces brèves lignes pour comprendre qu'en fait, le gel des avoirs de l'homme d'affaires n'a pas grand-chose à voir avec ses activités supposées ou ses accointances avec les figures de l'UMP : c'est dans le cadre d'une banale procédure de divorce que la juge des affaires familiales a pris cette décision, devant "le risque certain et imminent de dilapidation du patrimoine" du couple. "Alors que la cour d'appel de Paris doit statuer, le 15 septembre, sur le divorce du couple, Me William Bourdon, l'avocat de Mme Johnson [femme de Takieddine, ndlr], a obtenu par référé, le 4 août, une ordonnance du juge des affaires familiales qui «interdit à M. Ziad Takieddine de procéder à un quelconque acte de disposition sur l'ensemble des biens communs»", précise Mediapart.


Il est néanmoins intéressant, et significatif, qu'il faille attendre une décision judiciaire, bien que (apparemment) sans rapport avec le fond du dossier, pour que l'AFP et Reuters reviennent sur les diverses informations accumulées par Mediapart durant l'été sur l'homme soupçonné d'être au coeur du financement illégal de la campagne d'Edouard Balladur en 1995.

Mais les sites de presse qui reprennent l'info, comme LeFigaro.fr et L'Express.fr, ne mentionnent
pas le divorce :
 

 

 

"Mediapart a publié durant tout l'été des photos extraites apparemment d'un album de famille, censées démontrer une certaine proximité entre Ziad Takieddine et des personnalités de la majorité, dont Brice Hortefeux et Jean-François Copé", rappelle Reuters.

Pourquoi la série d'articles de Mediapart a-t-elle rencontré peu d'échos dans la presse traditionnelle ? Nos réponses sont ici.

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