Guy raconte comment il a retrouvé l'oeuvre de Patrick Buisson : "Me souvenant d’avoir feuilleté ce livre à l’époque, je me suis mis en tête de le retrouver, tant j’avais le souvenir d’une sorte d’album de photos hagiographique, tout à la gloire d’un Jean-Marie Le Pen qui, en 1984 – faut-il le rappeler ? -, est en plein essor et aligne surtout les positions les plus extrémistes".

Après des recherches actives, il est finalement parvenu à mettre la main sur le livre, enfoui au fin fond d'une bibliothèque. Sobrement intitulé L'album Le Pen, images d'un Français, il a été rédigé sous la direction de Patrick Buisson et d'Alain Renault.

À la lecture du sommaire, on découvre que Patrick Buisson a non seulement dirigé le livre, mais aussi écrit un article dans lequel "il décrypte la fameuse “Heure de Vérité” (Antenne 2) où tout a vraiment commencé pour Jean-Marie Le Pen". On peut y lire des passages vantant les mérites de Le Pen face à "ce qu'il faut bien appeler le procès Le Pen. Moins une interview qu'un simulacre d'interrogatoire dont la progression dramatique aurait été réglée au détail près". Plus loin, Patrick Buisson écrit : "Le Pen est ainsi fait qu'en public comme en privé, la fibre tribunicienne ne le quitte pas".

A la page 106 de "L'album Le Pen", un article de Patrick Buisson consacré à l'ancien président du Front National

Guy Birenbaum précise : "Parmi les quelques contributeurs dirigés par Monsieur Buisson dans cet album figurent de véritables figures de l'extrême droite Française et de la Collaboration : Roland Gaucher, autrement connu sous le nom de Roland Goguillot, ou François Brigneau (Emmanuel Allot)".