C'est l'histoire d'un film démoli par la critique lors de sa sortie en 1995. Chronique de l'ascension fulgurante d'une strip-teaseuse dans un Las Vegas concentré de toutes les vulgarités, ShowGirls, de Paul Verhoeven, a d'abord été accueilli comme un simple porno masturbatoire.
Et puis ? Et puis, au fil des décennies, est-ce sa fulgurante carrière au second degré dans les vidéo-clubs ? Est-ce son iconisation par la scène queer ? Sont-ce les éloges inattendus de Quentin Tarantino et, en France, de Jacques Rivette ? Le voici devenu un film culte à part entière. Simple décalage d'époques ? Vertigineuse démonstration, en tous cas, de la relativité du regard que l'on peut porter sur un film, comme sur toute oeuvre.
Cet article est réservé aux abonné.e.s
Rejoignez-les pour une information sur
les médias indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous