C'est un rouleau compresseur extrêmement puissant qui terrasse l'ensemble des plateaux et studios radios depuis jeudi 25 septembre. Ce rouleau compresseur s'appelle Nicolas Sarkozy. Ses éléments de langage - "la justice est politique", "les juges sont des militants de gauche", "la France est humiliée" - ont inondé les chaines d'infos pour organiser le contre-feu médiatique après sa condamnation. Cinq ans prison ferme pour association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007.
Au centre de l'attention médiatique aussi, un média : Mediapart, qui depuis le 28 juillet 2011, date de son premier article, enquête sans relâche et multiplie les révélations sur l'affaire, et qui est parfois mis au même niveau que le condamné lui-même.
Et les faits de cette affaire dans tout ça ? Comment les rétablir ? Qui pour les rappeler sur les plateaux ? Qui pour préciser le droit ? Est-ce aux journalistes uniquement ? Est-ce à Mediapart, par ailleurs sommé de se défendre face à des accusations en tout genre ? Est-ce aux magistrats qui ont si peu l'habitude de l'exercice des plateaux ? Pour répondre a ces questions, trois invités aujourd'hui : la journaliste Carine Fouteau, présidente de Mediapart depuis 2024, la docteure en droit public Béatrice Guillemont et le magistrat et ancien juge, Denis Salas.
POUR ALLER PLUS LOIN
L'intégralité des enquêtes de Mediapart sur le financement libyen de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy et le film de Mediapart : Personne n'y comprend rien.
"Denis Salas : «Nicolas Sarkozy en appelle à une vertu qu'il veut encore incarner sans mesurer que son talisman magique a disparu»", Le Monde, 26 septembre 2025
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