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Commentaires

Vous chantier ? J'en suis fort aise...

Il y a des mots comme des sifflets de fin de partie, eh oui les gars fini de rigoler, si on veut pouvoir regarder les générations suivantes dans les yeux on retrousse nos manches et on participe tous au grand chantier.

Derniers commentaires

A propos de vocabulaire sur les retraites : à gauche on parle de capital et travail : les retraites sont financées uniquement par une contribution prise sur les revenus du travail . La gauche veut élargir le financement par une contribution prise sur les revenus du capital.
Bon, très bien, ça me parait clair...

Pour contrer ce discours de gauche, à droite, on ne parle pas de capital, on parle de "riches" ou de "zézés" : la gauche veut faire payer les riches, ou bien : la solution n'est pas de taxer les plus aisés.
Les plus "zézés" d'entre nous.

Par un retournement de situation, le capital, c'est nous. Hum ? Les plus "zézés" , c'est vous , peut-être , hum ?
Aie Aie Aie, Yé né comprends plous, à l'aide, docteur Marx...
Citation Anne-Sophie: "A l’époque, pourtant pré-pubère, ces pubs me donnaient terriblement envie d’entrer dans le monde du travail."

Et alors, pas trop déçue?
Parlant des chantiers de la jeunesse francaise, c'est quand meme etonnant de voir a quel point certaines choses ne changent pas, alors que le temps continue de passer ...

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Très chouette chronique, du bon boulot (comme souvent)

Ah les pub manpower, c'était quelque chose, je ne me souvenais pas de la seconde, ou l'on voit des samourais représenter la concurence ... ben oui à l'époque c'était le japon, qui finalement est au même niveau que nous aujourd'hui et justement aujourd'hui il mettent quoi dans leurs pub ? des asiatiques en col mao et casquette verte pour représenter la chine ?

Quoique manpower n'a p'tet plus besoin de faire de pub, ils ont récupéré tout les chomeurs de france en "fusionnant" avec pole emploi. Alors Manpower ? merci qui ? merci sarkozy !
Un résumé bien fait sur Eco 89
Hier en zappant, je suis tombé sur une émission qu'Arte consacrait au "Printemps de Bourges".

Le groupe français "Mustang" y interprétait, sur une scène en plein air, une chanson de son répertoire intitulée... "Anne-Sophie" !
L'animatrice de l'émission interviouvait ensuite le chanteur du groupe sur ses influences, et lui faisait remarquer que c'était un peu gonflé d'avoir composé "Anne-Sophie", parce que hein, "Anne-Sophie" ça groove quand même nettement mois bien que Daniéla ou Bernadette.
Et alors que je m'attendais à ce qu'il lui réponde que cette chanson était un hommage à la célèbre et géniale chroniqueuse de l'ébouriffante émission du net "Arret sur Images", il a révélé que "Anne-Sophie" lui avait été inspiré par un titre de Lou Reed dans lequel, le non moins célèbre et génial nouillorquais répétait sans arrêt "I'm so free".

Je veux bien, mais on ne m'empêchera pas de penser qu'inconsciemment, le garçon a été influencé par Anne-Sophie Jacques. Plus ou moins.
Ah, les Chantiers de jeunesse ! Son charbon de bois, ses chansons... (le pauvre Georges Van Paris a eu quelques petits ennuis à la Libération, c'est pourtant pas sa faute si tout le monde aimait ses chansons...)

Et oui, on chantait beaucoup aux Chantiers. Y-avait même, je le découvre ici, une sorte d'hymne officiel : "notre drapeau". Si quelqu'un trouve un enregistrement, je suis preneur.
Et le chantier de la justice? La suppression des juges d'instruction a l'air de prendre le même chemin que la taxe carbone, non?

Tiens d'ailleurs, qu'est-ce qui fait que certains "chantiers de" obtiennent le grade "grenelle de"?
Très agréable chronique, Anne Sophie.

Mais il y manque un peu du liant qui la rend formidable d'habitude. Une absence de ce maëlstrom de définition qui nous emporte et nous convainc.
Entendu ce matin sur fr.inter chez Pascal Clark, JFK qui réglait son compte au "chantier" des retraites : il faudrait 30 milliards d'euros paraît-il ? et bien, supprimons toutes les niches fiscales, c'est 75 milliards d'euros !

Encore un chantier de bouclé ! Au suivant ! comme dirait un cousin maçon à moi !

;-)
Si le gouvernement n'utilise pas le terme de chantier d’autres parmi ses soutiens n’hésitent pas.
Anne Sophie, vous reprenez la publicité décortiquée avec malice par l’équipe du petit journal. Mais on peut aller bien plus loin encore et ne pas en rester à l’emballage photographique. Il existe dans la gamme des publicités publiées dans la presse l’une d’entre elles qui a pour texte :
Espérance de vie en France
1950 : 66 ans
2010 : 81 ans
NOUS DEVONS TROUVER …
Il aurait été intéressant de reprendre ce texte et de rappeler qu’en 1950 l’espérance de vie était de 63 ans pour les hommes et de 69 ans pour les femmes, que l’âge de départ à la retraite était fixé à 65 ans et donc que l’on demandait aux français de cotiser 37,5 années pour percevoir une retraite durant en moyenne 1 an ou pour les femmes 4 ans !
Espérance de vie 81 ans en 2010 certes, mais quelle est l’espérance de vie en bonne santé ? 63,5 ans en 2007 (dernier chiffre trouvé) 61 ans en 1995. Donc, que demande-t-on aux salariés ? Passer du travail (si les patrons acceptent d’employer les salariés de plus de 50 ans) à l’hospice.
Bien évidemment, difficile de faire rire les spectateurs du plateau ou les téléspectateurs avec ce genre d’analyse et de commentaire qui peut certainement passer pour de l’humour noir ou du cynisme gouvernemental.
Pffff, encore un mot prétexte pour nous rappeler votre quête vinicole et viniphile intérieure; d'aucuns cherchent dans la vie un cheminement spirituel, vous vous cherchez un cheminement spiritueux avec des buvettes ouvertes le long du chemin si possible, bon ben on ne va pas lutter, "aqua bon" comme je dis lors des réunions du syndicat des eaux de ma commune quand on est tous pétés pour rigoler un peu, passe que les gars ils sont bas du plafond et ils ont la tête près du bonnet, c'est des gars de la cambrousse alors il faut faire des blagues salaces pour les dérider un peu et se faire accepter parmi eux, parce qu'avoir les bottes toutes crottées ou le même mégot toute la journée dans la bouche ça suffit pas, ils ont l'oeil les gars, et ils ont vite fait de vous repérer, et quand vous êtes repéré, et bien croyez-moi, il ne se passe rien, bon vous êtes juste repéré et puis ils s'en foutent en fait de vous. Des fois on se fait peur pour rien aussi.

Maintenant dans vos chroniques (mon doigt a ripé et j'ai écrit "chronuques" mais je l'ai corrigé parce que je suis un gars consciencieux et je voudrais pas que les gens se disent "putain t'as vu le mec, il a les doigts qui ripent") s'y ajoute le fantasme du chipenne delle à casque de chantier huileux, enfin un mec huileux à casque de chantier plutôt, parce qu'un casque huileux c'est imaginable si vous avez le cheveu bien gras, genre qui suinte comme une presse à huile d'olive bon là on est d'accord, mais sinon le casque n'est pas huileux naturellement il faut le savoir. Après si on veut le huiler, libre à nous, enfin à vous, vous pouvez le paraffiner, le tremper dans la végétaline qui fait les frites croustillantes avec des jambes toutes fines, mais enfin je vous rappelle que c'est le nubuck ou le daim qu'on huile généralement, et au niveau des chausses, pas les casques en daim.

Oui attention, quand je dis qu'on huile le daim, c'est pas la bête bien entendu, n'allez pas essayer de vous rendre dans un zoo quelconque à plusieurs, sauter sur et ceinturer un daim et le passer à l'huile, même pour un bizutage comme une biiiiiip au cirage, déjà ça sert strictement à que dalle d'un point de vue purement animalier, le daim est naturellement imperméable à l'eau, la nature est bien foutue et à tout prévu, et d'un point de vue purement humain ça sert strictement à que dalle non plus, sauf à celui de passer pour une andouille dégénérée auprès de vos congénères, mais là c'est vous qui voyez. Pareil, n'allez pas voir le gardien en disant "Bonjour monsieur le préposé à la surveillance des espèces animales représentatives de la faune telle qu'on la connaît généralement, pourriez-vous m'indiquer s'ils vous plaît où se trouvent les enclos des nubuck, parce que les daims n'ont pas le sens de l'humour?" Enfin essayez si vous voulez, mais moi je m'en lave les mains je vous préviens je veux pas d'histoires.

Oui, tout ça pour dire que eh ben voilà, alors quand on est un chippenne delle, on a le droit de se trémousser torse nu avec un casque de chantier, ruisseler de sueur et faire fantasmer ces dames qui boivent du soda rouge et blanc derrière des vitres avec un air concupiscent, mais quand on est un type normal, rien de tout cela n'arrive jamais. Pourtant, sachez que moi aussi je sais ruisseler quand j'veux, et j'ai ruisselé tiens, pas plus tard qu'hier au soir, voulant offrir sa part de rêve à madame pow wow. Rentrant du travail, j'ai enlevé ma chemise, je suis allé ruisseler vite fait en cachette dans la salle de bain, j'ai mis mon bonnet à pompon que ma maman m'a tricoté parce que j'ai pas de casque, puis je suis revenu dans le salon, l'air de rien pour éveiller le désir. J'ai dit à ma femme:

"-Belle inconnue, as-tu vu mon corps luisant de désir?

-Ah oui, et tu as mis ton bonnet à pompon que ta maman t'a tricoté, tu l'as retrouvé? Dis, quand tu auras fini de ruisseler partout, tu pourras mettre la table?"


Bon, j'ai arrêté de ruisseler et j'ai mis le couvert et on a mangé, mais c'était juste un exemple pour vous montrer.

Je reconnais qu'effectivement, mais sachez que cela m'affecte, c'est de plus en plus le chantier sur ce site. Entre vous Anne-Sophie, qui faites chronuque après chronuque votre coming-out éthylique et chipenne dellien, Daniel qui nous fait une poussée d'acné juvénile et qui régresse à vue d'oeil sur Facebook avec sa nièce Olga, bientôt une casquette à l'envers vissée sur la tête et un jean sac à patates comme les djeun's, Guy qui veut se mettre à la chanson sur son site, y a comme du laisser-aller dans le bastringue, et pour épouser un langage plus académique, je dirais qu'il y a du mou dans le biniou.
Bon, allez, j'ai un peu de temps, alors en effet, j'ai retrouvé "cantherius" chez Vitruve, Traité de l'architecture, livre V au sens de chevron ; dans les Métamorphoses d'Apulée, le héros, transformé en âne, est qualifié de "cantherium" alors que pourtant il est remarquablement membré ... En fait, je trouve plusieurs attestations du terme chez Apulée, Sénèque, des comédies de Plaute, etc., où il est très péjoratif, genre (comme disent les jeunes) "vieille rosse". Je n'insisterais donc pas trop sur le sens de "cheval châtré" qui pourrait bien être second, surtout que le grec "Kanthôn" (le baudet) est manifestement cousin, au moins.
Le sens premier serait donc celui d'animal de bât - mieux vaut éviter l'étalon pour cet usage, mais une mule peut faire l'affaire... Après, le passage au sens d'échalas dans le monde rural antique est parfaitement compréhensible, et la série de glissements métonymiques amenant au sens "moderne" invoquée par le Robert est bien plus vraisemblable que l'hypothèse du Littré.

Voilà pour l'origine, mais il me semble intéressant de noter que le chantier a aussi des connotations de durée limitée et de sueur virile : manches retroussées, on vise à boucler un travail - on n'est pas dans le "toilettage" législatif, c'est pas là qu'on va faire la manucure ...
Du coup, on y raconte des blagues de chantier, aussi, et on y mange de solides en-cas accompagnés de boissons roboratives qui entretiennent l'alacrité de l'ouvrier torse nu, baigné de sueur et musculeux (faut que j'arrête, ça va m'exciter) : et on rejoint l'imagerie du travailleur manuel qui a bien servi au XIXème siècle et après.
C'est une contrepèterie bien connue, les ouvriers rient sur le chantier...
Très joyeux bordel cette chronique qui part dans tous les sens, y compris dans les vignes du seigneur... Bravo Anne-Sophie !

À part ça le problème c'est qu'il va falloir cesser de dépenser l'argent qu'on a pas et d'emprunter celui qu'on ne pourra jamais rembourser. Ce qui va imposer des révisions déchirantes, nécessiter de percer de nouveaux trous dans nos ceintures (maintenant qu'on a fini de percer celui de Bercy) et accessoirement nous contraindre à revenir à la raison.

La planète est couverte de retraités gélatineux (Français en particulier compte tenu de l'âge invraisemblable des départ en retraite) qui trimbalent leurs culottes de cheval et leur cellulite emballée dans des shorts de brousse et observent les populations indigènes d'un oeil morne et vaguement méprisant.

Est-ce bien utile (si on exclut la nécessité de réchauffer la planète en faisant voler des escadrilles de charters), nécessaire voire indispensable ? Tous ces braves débris ne seraient-ils pas mieux chez eux devant TF1, je vous le demande ?

Allez, un grand (tout est grand sous Sharkozy-le-petit) chantier de relocalisation des vieillards goûteux et des vieillardes cacochymes. Nos créanciers ne vont pas nous laisser le choix de toute façon, c'est la fin de la récréation qui sonne...

***
a voté Oblivion
Le lancement de sujet par Marie Drucker est édifiant et bien caractéristique de la volonté d’éradiquer tout
germe de pensée alternative :
«D'autres pays qui ont pris de l’avance ont réussi cette réforme des retraites.»

Circulez, y'a rien à voir, comme il disait l'enfoiré.

J'ai voté pour le commentaire d’Anthropia, intéressant à bien des égards.
Le chantier des retraites, le premier sur lequel il n'y aura pas de possibilité de travail au noir.

Belle chronique, merci.
Dans la pub Manpower , retenons la batterie claquante de
Phil Collins avec le cuivres de Earth Wind and Fire , un grand
moment ! Rien à voir avec le "chantier" des variété mièvres du
Collins décadent qui suivra .
Joli chantier que vous mettez Anne Sophie (pour pas dire Bordel) ,
non là je déconne !! Beau travail .
"Quant à moi, je fabule peut-être mais ce mot me rappelle ce refrain : vous chantier ? J'en suis fort aise. Eh bien dansez maintenant."

En attendant de danser, toutes ces fourmis qui rêvaient d'être enfin cigales doivent déchanter.
merci pour cette chronique , et pour cette évocation nostalgique de la publicité Manpower
Vous avez changé de rubrique, Anne-So, désormais vous faites dans l'itinéraire d'un mot politique, de Vichy à Villepin, comment le mot consort (j'ai pas résisté), contortionne, connote et co-évolue et non pas qui suis-je, d'où viens-je et sur quelle étagère ?

Et c'est vrai que ce mot est finalement assez lourd de sens caché, alors très peu pour moi. En fait, c'est un peu comme le mot "travail" que les gens évoquent à tous bouts de champ: je travaille sur ma thèse, je travaille sur mon complexe d'Oedipe, je travaille sur mes pectoraux, le mot chantier m'évoque un surmoi bien épais, qui vient tarauder la naturelle sérénité enfantine de tout-un-chacun, j'étais en train de faire la grasse mat' et tout à coup, j'ai pensé à ma maison en chantier et ai décidé que c'était le chantier du samedi, zut foutu, encore un coup de mon surmoi.

Et la question qui sous-jace (elle est pas belle celle-là ?), c'est à quoi sert de mettre en tête des chantiers celui des retraites ?

Le chantier des retraites est-il plus chargé, du fait du poids du déficit prévisible ? Taraude-t-il nos élus pour éviter de parler du chantier du bouclier fiscal ? Parce que celui-là, il l'est à double sens, un grand bordel et un grand chantier à mettre en route : nettoyez-nous la fiscalité, les niches fiscales injustes pour les pauvres, etc, etc.

http://anthropia.blogg.org

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