28
Commentaires

Trump a eu une maman, comme les autres

Comme si c'était fait. J'écris à quelques heures de cette image inimaginable :

Derniers commentaires

Marrant : le Matinaute D.S. qui a tant et tant raillé sitôt son élection, avec la piètre complicité "littéraire" de Chloé Delaume, la supposée "normalité" du président Hollande, déplore aujourd'hui et ne va sans doute pas cesser de le faire, dans les semaines et les mois qui viennent, l'extravagante et pour le coup réelle "anormalité" du président Trump !
J'aurais voulu savoir: Mickey Rourke fait-il partie de ses soutiens ?

---------> Donald et Mickey.

Ok, elle est complètement nulle, désolé, les nerfs lâchent.
Tiens, Je prends conscience que Polanski aussi a eu une maman. (Pas longtemps, d'accord, m'engueulez pas).

Mais du coup, c'est peut-être ça le problème, en fait.

Arrêtez d'avoir des maman, enfin ! Vous voyez bien que c'est la merde à tous les coups !
Y'a pas à dire, Trump et la bible de sa mère, c'est du pain béni pour les freudiens.
Allez, reprise d'éléments de ce message avec de la structure perverse selon les psychanalystes :

"L'enfant est un pervers polymorphe en ce qu'il est branché directement sur ses pulsions, sans connaissance de la réalité (...) Il a besoin de l'autre, dans une loi totalitaire en termes d'idéal. Ce sera l'univers refuge des états limites. L'enfant idéalise la toute-puissance maternelle. (...) On ne peut pas être d'accord avec une loi qui ne marche pas, on ne peut que la subir, comme le petit bébé, totalitairement (...)."

Youpi !, j'suis le roi ! c'est dit dans la bible de maman, c'est moi l'Elu ! et je fais ce que j'veux, nan !, c'est moi le gentil ! les autres qui font qu'à me critiquer c'est que des méchants ! et ça s'paiera, totalitairement !

Du saint au tyran, il n'y a pas forcément loin, ambivalence de la radicalité du Bien. Trump serait né dans une famille de pasteur qu'il aurait sans doute fait son église. Mettre sa marque, le nom de Trump, au nom de Trump, avoir ses fidèles, se placer au-dessus des institutions, Dieu ou César, puis César-Divin, le Prophète de l'Amérique (great again et capitaliste), né de Mary du clan des MacLeod, petit fils de Elizabeth Christ Trump, matriarche de la lignée.

He's not the Messiah and he's a very naughty boy ! comme disait la mère de Brian.
On m'a explique qu'aux Etats-Unis, contrairement a la France, le president ne detient pas tous les leviers du pouvoir. M'aurait-on menti ?
This son of a b... va prêter serment sur la Bible qui lui viendrait de sa mère : voilà déjà de quoi nous amuser

Trump a deux livres favoris : la Bible et “The Art of the Deal”. Il ne prétend pas avoir écrit la Bible mais il a définitivement participé au second bouquin dont la critique a dit au moment de la parution "Une gaminerie vantarde et désarmante", et ça bien avant qu'il entre en politique. Le plus désarmant est que cette connerie a été numéro un des hit-parades. Comme quoi il aurait déjà fallu se méfier, la bêtise est encore plus infinie que l'avait cru Einstein.

Mais passé le besoin d'en rire, Scott Pruitt et Betsy DeVos vont être élus aux postes attribués malgré leurs tares évidentes pour ces postes. Trump a délibérément choisi la provocation mettant en pratique le dernier chapitre de son ouvrage favori (pas la Bible l'autre) "Have fun".

Comme disait Pierre-Emmanuel Barré à propos du "libéralisme de gauche" "ça n'existe pas, c'est comme lutter contre la pédophilie en abaissant l'âge de la majorité à 6 ans", la présidence Trump, ça n'existe pas. Vous êtes simplement au spectacle et Ubu Roi est sur scène. Mais une fois qu'il n'est plus à la télé, le monde redevient réel, ce n'est plus Hanounah qui verse des spaghettis dans les frocs de ses coéquipiers, ce n'est plus ce fou qui dit faire payer le mur à son voisin comme les autorités Chinoises autrefois (ou peut-être encore) demandant aux familles de rembourser la balle qui a exécuté leur parent, ce n'est plus sa fortune soit-disant immense alors qu'il est en dette, c'est la réalité. Et la réalité, c'est demain que les plus pauvres de ceux qui ont voté pour lui vont la percevoir et cette rancœur sera aussi infinie.
Il y avait un journaliste italien qui a écrit dans le New York Times, en prenant l'exemple de Berlusconi, que le mieux était de se concentrer sur la politique menée et de l'attaquer méthodiquement, plutôt que de se répandre sur l'homme. Parce que même si l'homme et ses façons de faire nous agace, révulse, énerve, et tout, parler d'un type sans arrêt ne fait pas une politique et va plutôt dans leur sens (des gens ont voté pour Trump et Berlusconi précisément parce que ça ne leur posait pas problème).

C'est là : https://mobile.nytimes.com/2016/11/18/opinion/the-right-way-to-resist-trump.html?smprod=nytcore-ipad&smid=nytcore-ipad-share&_r=0&referer=http%3A%2F%2Fm.facebook.com
Trump aura au moins offert à certains géopoloticiens de ce forum - qui compte un nombre impressionnant d'experts dans ce domaine - l'occasion d'analyses sur sa personne, sur ses alliances et ses visées, d'une pertinence et d'une finesse remarquables.
J'aurai notamment appris, grâce à eux, que ses affinités avec Poutine préserveraient la planète de la menace d'un conflit mondial, et que ses richissimes collaborateurs choisis parmi les pire crapules extrême-droitières que comptent les USA, seraient les garants d'une politique humaniste et sociale dont pourront bénéficier les plus défavorisés.
Bon, il aura peut-être quelques légers problèmes avec les Chinois, les Iraniens, les Mexicains, voire les Européens... A l'intérieur, avec les Noirs, les musulmans, les salopes désirant avorter, les réchauffistes, les droits-de-l'hommistes, les artistes... enfin, tous ces marginaux sans réelle importance.
Mais globalement, tout devrait bien se passer.
Bonjour et merci.
Après avoir vu la vidéo de l'échange Sanders/Pruitt, je ne comprends pas l'intérêt de s'auto-déprimer en posant l'hypothèse que le calme est plus convainquant que l'énervé. J'ai vu un sénateur combatif et un candidat fade et peu assuré, je pense que de nombreuses personnes vont voir cela même sans être des partisans de B. Sanders. Je soulève ce point car il me semble qu'il faut être vigilant, dans les vents contraires, à ne pas s'infliger artificiellement des défaites et des obstacles, et je me demande préciséement si ce genre de réflexe n'est pas un des ressorts du camp d'en face, qui du coup, gagnerait à tous les coups. Vainqueur quand il est fort, vainqueur aussi quand il est mis en difficulté. C'est l'effet "marcher sur l'eau", ce moment où quoique fasse un candidat ou son camp, les commentateurs même les plus hostiles disent "chapeau l'artiste". C'est quelque chose qu'on voit très souvent, notamment, à mon humble avis, dans le cas de M. Le Pen et E. Macron en France. Et ce réflexe, je trouve, mériterait introspection. Qu'en pensez-vous ?
Par ailleurs, je ne suis pas sur que S. Ali Benali puisse être caractérisée comme quelqu'un qui fonctionne par le rire. Je n'ai pas beaucoup ri et j'ai appris des choses très intéressantes en l'écoutant. Je trouve votre rapprochement un peu artificiel, mais cela vous permet d'inclure un petit lien, donc c'est pour la bonne cause :)

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.