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Rukmini Callimachi, journaliste la mieux renseignée au monde sur l'Etat islamique ?

Elle est peut-être la journaliste au monde la mieux renseignée sur l’État islamique. Depuis 2014, Rukmini Callimachi, ancienne reporter freelance, travaille au New York Times où elle publie régulièrement des enquêtes très documentées sur les coulisses de l'EI. Début août, elle a accordé une longue interview au site Slate, dans laquelle elle revient sur son quotidien de journaliste, et explique que c'est presque par hasard qu'elle s'est retrouvée sur la piste des djihadistes.

Derniers commentaires

Cette journaliste me paraît bien crédule sur les mouvements extrémistes islamiques, elle est américaine ou bien n'a-t'elle jamais contacté d'universitaires spécialistes du sujet ?

Et puis depuis quand l'EI a fait moins de mort que le régime syrien dans cette guerre ?

D'après les chiffres le bilan meurtrier est largement partagé des deux cotés !
Article intéressant, mais du coup on aimerait savoir après un an de travail ce qu'il y a dans ces fameux documents !
Rukmini Maria Callimachi a égallement écrit dela poésie :
'The Anatomy of Wildflowers'
Traduction Google

Le premier jour de l'été, ma grand-mère
plonge ses mains dans les organes secrets
de la terre, et tire des fleurs -

un trandafir, roumain rose, un pissenlit
et la violette. Ses mains ne sont pas tendres,
comme les pétales de cette sauvagerie earthís.
Je suis toujours envie de toucher leur brusquerie.

Dans Brashnov, nous nous réunissons ce que nous pouvons trouver
puis marcher sur le chemin à Poiana.
Elle tient des fleurs sauvages et je saisit
les plis mouvants rapidement de sa jupe.

Dans la cuisine, ma grand-mère lave le foie
de la violette. Avec un couteau à pain, elle coupera
le pancréas de la rose. Je regarde par dessus son épaule
comme elle se propage et ouvre la trachée
du pissenlit et arrange les longues tiges

dans un bol en verre. Tout le monde sait que je ne suis pas peur
de cette anatomie. Je suis cinq ans, et ma grand-mère est grand
et plein de mots.

Sept étés, je suis douze
et ma grand-mère est Tijuana.
Il est Août et le cancer a déménagé
de son sang à son foie et le médecin
ouvre son corps comme la tige de la rose sauvage.
Que sait-il de la fleur-picking-
d'enlever le gros intestin de la jacinthe,
de couper l'oesophage de l'Marygold?

Ma mère est fière que je ne regarde pas.
Elle dit que je serai un médecin, comme mon père,
que je vais apprendre à regarder les touffes de cheveux
tomber du pissenlit.

Tout au long de la nuit, je suis assis par ma grand-mère
et lui tenir la main, en lui disant les noms
de fleurs en roumain: trandifir, labele,
cristanteme. Ma grand-mère a renversé
ses paroles comme les pétales de la aster sauvage.
Elle doesn parler quand je lui le lilas apporter
et de jasmin. Ses mains sont douces quand j'atteins
de les toucher. J'ouvre sa paume, comme le cœur
de la violette, et lui donner la moiteur
de la douce, la terre sombre.

On the first day of summer, my grandmother
plunges her hands into the secret organs
of the earth, and pulls out flowers –

a trandifir, the Rumanian rose, a dandelion
and the violet. Her hands are not tender,
like the petals of this earthís wildness.
I am always longing to touch their bluntness.

In Brashnov, we gather what we can find
and then walk the path to Poiana.
She is holding wildflowers and I am grasping
the quickly shifting folds of her skirt.

In the kitchen, my grandmother washes the liver
of the violet. With a bread knife, she will cut
the pancreas of the rose. I watch over her shoulder
as she spreads and opens the trachea
of the dandelion and arranges the long stems

in a glass bowl. Everyone knows that I am not afraid
of this anatomy. I am five, and my grandmother is tall
and full of words.

Seven summers, I am twelve
and my grandmother is Tijuana.
It is August and the cancer has moved
from her blood to her liver and the doctor
opens her body like the stem of the wild rose.
What does he know of flower-picking-
of removing the large intestine of the hyacinth,
of cutting the esophagus of the marygold?

My mother is proud that I do not look away.
She says I will be a doctor, like my father,
that I will learn to watch the clumps of hair
fall off the dandelion.

All through the night, I sit by my grandmother
and hold her hand, telling her the names
of flowers in Rumanian: trandifir, labele,
cristanteme. My grandmother has spilled
her words like the petals of the wild aster.
She doesnít speak when I bring her the lilac
and jasmine. Her hands are soft when I reach
to touch them. I open her palm, like the heart
of the violet, and give her the wetness
of the sweet, dark earth.
Très bon article en effet, même si j'ai quelques doutes sur sa story telling concernant la récupération des documents (mais c'est sans doute parce que j'ai mauvais esprit)...
Dans les « étrangetés » (pour ne pas dire autre chose) de cet État, c'est que son projet n'a rien à voir avec ce qui habituellement caractérise une civilisation : un art (mot pris au sens le plus large), une littérature, une architecture (des temples grecs aux pyramides aztèques en passant par les cathédrales et les bouddhas de Bamyan). Liste non limitative.

Leur seul projet : détruire tout ce qui n'est pas eux.

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