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Commentaires

Oui mais c'est un gentleman...

Derniers commentaires

Eh, je reviens ici une semaine après, mais je sors du cinéma, et Johnny Depp en gentleman-cambrioleur, c'est assez génial !
John Dillinger.... Je ne sais pas si je vais m'en remettre tout de suite ;-)
1. Raymond Queneau, qui avouait avoir lu quatre fois (et demi) les trente-deux volumes des aventures de Fantômas, avait établi un inventaire des crimes et délits du Génie du Mal, assortie d'une petite statistique faisant remarquer que "Fantômas rate près d'un quart de ses assassinats"...
2. Les "habits Noirs" de Paul Féval ne mériteraient-ils pas de figurer dans la galerie des ancêtres littéraires de Fantômas ?
3. Bon "déjeuner sur l'herbe" à tous....
cordialement
GM
Fantômas est un des multiples groupes de Mike Patton (chanteur, compositeur, acteur, patron de label...).
Son nom est inspiré par le personnage de romans français, et il pratique le collage sonore lors de concerts déjantés ou d'albums aux références cinématographiques ou cartoonesques.

Bon pique-nique (mais non il va pas pleuvoir)
et bon concours de collages à tous.
Je trouve que Madoff est quasiment le sosie de Gaston Defferre, l'ancien maire de Marseille.

N.B. : à la différence de Madoff, Defferre a toujours réussi à éviter la prison ...
RÉPONSES EN VRAC


HURLUBERLU : J'ai failli parler de Diabolik, mais son costume ressemble à celui des acolytes de Fantômas ou de Judex (combinaison et masque noir). Pas de haut-de-forme, pas de noeud-pap, pas de cape.
Un détail intéressant pour les amateurs, les vrais : les bédés Diabolik ont donné lieu, à la même époque (années 68-70) à un avatar, une série de romans-photos en noir et blanc de même format intitulée Satanik. Le Monsieur avait la même combi et le masque itou, mais c'était pas ça l'intérêt de cette série. Il y avait toujours des pauvres nanas pulpeuses à moitié dénudées et ligotées ;-)

A Propos du concours international d'été de collages

Pas de numérique ! Parce que c'est beaucoup moins marrant que de feuilleter des magazines à la recherche des bonnes images, les découper, les coller, s'en mettre plein les doigts, etc. Et puis ça évite l'arsenal de bidouilles possibles avec Photo-Boutique.
Les zeuvres numériques seront impitoyablement jetées dans la Grande Broyeuse de Pixels.

Et je rappelle que le thème, c'est la télé.
Ayé, j'ai fait mon collage. Pas terrible, mais bon, le sujet n'est pas non plus réputé pour son intelligence. J'ai quand même dû me farcir quatre hebdos télés plutôt mauvais, moi qui n'ai pas la télé... Je pense que je l'apporterai quand même demain au piknik...
Ok, apparemment j'ai loupé les deux premiers articles. Autant pour moi ...

Un collage numérique imprimé au bon format, ça irait ?
"Les collages devront être réalisés avec du vrai papier, de la vraie colle et de vraies paires de ciseaux."

???

Nous sommes toujours au XX ieme siecle ??

( a part ca, brilliante chronique, comme d'hab. )
Ah ! Lupinologue agrégé, Rocambolesque chroniqueur, Spécialiste de Fantômas, Dutronologue diplômé et amateur de Tati... Nous aurons de quoi causer demain, entre deux bouchées de pâté de campagne...

Mais vous avez oublié Chéri-Bibi et les Pieds Nickelés, Croquignol, Ribouldingue et Filochard...

Une autre fois sans doute, Madoff ne méritait pas tant d'honneur, qu'il croupisse comme une vermine, ça n'augmentera pas mes achats de Kleenex !

***
Charmante chronique.

Il se trouve que lorsque j'étais un cinéphile extrême, je suis allé voir à la Cinémathèque Judex (300 min) et Les Vampires (400 minutes, eh oui) de Louis Feuillade —expérience assez hardcore, puisque les bobines muettes et interminables étaient projetées sans aucune forme de sonorisation, exceptée peut-être les ronflements des voisins...

Je n'ai pas eu l'occasion de voir Fantômas, mais il reste que ces deux films utilisaient toutes les ficelles du roman-feuilleton populaire —les fims étaient en fait divisés en plusieurs épisodes lesquels étaient originellement diffusés semaine après semaine et non d'une seule traite— et que le gang des Vampires avait quelques ressemblances avec le génie du crime Fantômas... Et, en voyant (dans une autre cinémathèque) le premier Docteur Mabuse de Fritz Lang (plus court: seulement 297 minutes!), j'ai n'ai pu m'empêcher de penser à la filiation du film avec les romans-feuilletons de Feuillade —et le personnage de Fantômas, voire le film de Feuillade, est certainement un ascendant du Mabuse de Lang...

Et pour conclure avec ces films muets de gentlemen délinquant, je signale que Mizoguchi (oui, le grand génie japonais auteur de L'intendant Sansho et des Contes de la lune vague après la pluie) a réalisé en 1923 813: Une aventure d'Arsène Lupin. Malheureusement, comme hélas la grande majorité de la production de Mizoguchi, il s'agit d'un film perdu et on peut seulement imaginer à quoi pouvait ressembler cet Arsène Lupin japonais... Apparemment, Arsène Lupin a eu beaucoup de succès au Japon, puisqu'il y eut aussi à partir de 1967 un manga (décliné en plusieurs dessins animés) en référence au personnage de Maurice Leblanc...
Comme je n'ai ni vraie colle, ni vrai papier, ni vrai ciseau, ma petite contribution numérique( ça économisera le timbre de retour et sauvera des forêts)

Il nous a bien eut DS avec "notre petite entreprise"!
Merci pour le voyage en enfance.

Je croyais que L'ARRCO, une de nos caisses retraites, avait aussi investi chez Madoff, donc le lecteur du Parisien ne s'en fout pas de MADOFF. Oups je veux dire de France-Soir


Quant aux collages, êtes-vous sûr que vous allez renvoyer les 22 000 collages que vous allez recevoir, Alain ? Vous prenez des risques, Alain ou @si, au choix.

http://anthropia.blogg.org
[quote=AK]Les collages devront être réalisés avec du vrai papier, de la vraie colle et de vraies paires de ciseaux

Arg, mais il faut des magazines fait avec des vrais arbres et tout, où est ce qu'on trouve ça, ça existe encore ces trucs? Va falloir que j'aille braquer un dentiste au cutter (ça dérange pas s'il y a des bouts du-dit dentiste dans le collage?)!
En tout cas, la chronique de M.Korkos, ce n’est pas du vol.

L’histoire de l’art volé reste à faire ainsi que celle des faux que l’on croit être des vrais. Le faussaire est d’une certaine manière au service de l’immortalité : la main de l’artiste mort continue à peindre, même s’il s’est arrêté de respirer. Le faussaire vend moins une œuvre d’art que des histoires auxquelles on veut croire. L’histoire de l’apparition du faux compte au moins tout autant que l’œuvre elle-même, en imaginant avoir recours à des matières spéciales défiant toute expertise scientifique. Sommes-nous prêts à nous laisser abuser, ayant la nostalgie des miracles, vu que la découverte des chefs d’œuvre en serait toujours un ? Imaginez à la une des journaux demain : lors de fouilles archéologiques, on a retrouvé le bouclier d’Achille, une peinture d’Apelle dont aucune ne nous était parvenue jusqu’alors si ce n’est par des descriptions écrites, une seconde Joconde du vieux Léonard en personne, les bras de la Vénus de Milo, l’unique toile abstraite de Picasso, du vert dans un tableau de Mondrian ou que sais-je encore. Et là, @si arrive et vlan ! Son grand coup de pied dans la fourmilière médiatique nous révèle que nous faisons tous semblant d’être logiques et rationnels alors qu’en réalité c’est au merveilleux que nous croyons, aux fables, aux contes, et plus c’est absurde, mieux c’est. Ce ridicule n’a pas à nous faire peur et du moment où nous avons décidé de croire à quelque chose presque rien ne peut nous faire changer d’avis.

Là, je ne sais plus où donner de ma loupe, je je ne sais plus ce que j’ai fumé.
Pour terminer, un lien, plus sérieux cette fois, sur les Avis de recherche de la police nationale concernant les œuvres d’art volées :
http://www.interieur.gouv.fr/
Magritte, un gentleman, mais c'est bien sûr !
J'irai bientôt voir le nouveau Musée !

mais Magritte ne se prenait pas pour Fantômas !

cliquer sur l'interview de 1965
"Il s'en fout comme de l'An 40, le lecteur de France-Soir. Il n'est pas une personnalité, pas une société, pas une fondation, rien qu'un pékin de base qui se tape entre une heure et une heure trente de transports en commun tous les matins et tous les soirs. Quant aux sicav et fonds de placement, il ne sait même pas ce que c'est."

"Le pékin de base qui se tape entre une heure et une trente de transports tous les matins et tous les soirs" et qui, enfin rentré chez lui, se plonge dans la lecture de France-Soir, atteint un tel degré de masochisme, que son cas parait désespéré.
Chapeau bas, c'était trop trop trop trop bien
Merci pour cette chronique.

Parmi les inspirateurs d'Arsène Lupin, il y eût le voleur anarchiste Alexandre Marius Jacob, chef des travailleurs de la nuit., qui pratiquaient la reprise individuelle : voler les parasites sociaux (patrons, curés, militaires) et reverser une part du butin à la cause anarchiste. Un de ses cambriolages
fut effectué en découpant un morceau de plafond de forme sphérique au dessus d'un appartement contenant le butin, et en y faisant passer un parapluie afin de recueillir les débris et d'éviter qu'ils ne tombent avec fracas.Son procès fit grand bruit en 1905 et le premier volume des aventures d'Arsène Lupin parut la même année. un documentaire sur lui : http://www.dailymotion.com/video/x7n4rn_alexandre-marius-jacob-pourquoi-jai_news
Autre inspiration anarchiste de Maurice Leblanc pour son personnage, "Le Voleur" de Darien, paru en 1897, quoique le personnage Georges Randal n'hésitait pas à tuer lors de ses exercices de reprises individuelles, contrairement à Jacob et à Lupin

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