Nicolas Sarkozy, président retoqué
Déchoir de leur nationalité, les Français "d'origine étrangère" qui ont porté atteinte à la vie de policiers ou de gendarmes: l'idée lancée vendredi dernier par Nicolas Sarkozy à Grenoble n'en finit pas de susciter la polémique. Mais selon le site de Marianne, le Président "sait qu'une telle loi ne pourra qu'être invalidée par le Conseil constitutionnel". Et pour cause, elle est en contradiction directe avec l'article premier de la constitution qui "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion ". Le site d'information revient sur une longue série de lois retoquées depuis son élection en 2007. Ce qui ne semble pas gêner le chef de l'Etat, qui joue sur les effets d'annonce.