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Marianne : la rédaction dénonce la "censure" d'une critique du film de Tavernier
Le dernier film de Bertrand Tavernier interdit de cité dans les pages de Marianne ? Dans un communiqué interne auquel @si a eu accès, la société des rédacteurs de l'hebdomadaire dénonce ce lundi une "censure". En cause ? Le directeur des pages Culture du magazine, Laurent Nunez, qui n'aurait pas apprécié que Tavernier remette en cause la légitimité du nouveau chroniqueur ciné de l'hebdo, le banquier d'affaires Grégoire Chertok.
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Avec Aude Lancelin sur la vidéo avec Daniel Schneidermann, on prend conscience de manière plus directe de la main mise du monde économique sur les journaux, et elle nous explique (ce que nous savions déjà mais elle le fait en nous le montrant de l'intérieur et dans toute sa radicalité) que le monde des finances s'intéresse aux médias pour contrôler l'information et certainement pas pour que leur argent fasse des petits, mais voilà maintenant que le monde de la finance pénètre jusqu'aux rédactions et veut directement influencer les "contenus".
Et pourquoi se gênerait-il ?
Et pourquoi se gênerait-il ?
Le seul hebdo que j'achetais de temps en temps.
Le seul hebdo léger, sans pub.
Le seul hebdo à donner la parole à des "gens pas d'accord".
Le seul hebdo à héberger Stéphane Trano, sur son site internet, qui livre une analyse magistrale de l'élection du POTUS.
Et puis, Dély, Fourest, les pages reléguées... Bon OK, sans en faire une "icône" dans l'océan mainstream, n'empêche Marianne n'est plus vraiment "le" Marianne.
Le seul hebdo léger, sans pub.
Le seul hebdo à donner la parole à des "gens pas d'accord".
Le seul hebdo à héberger Stéphane Trano, sur son site internet, qui livre une analyse magistrale de l'élection du POTUS.
Et puis, Dély, Fourest, les pages reléguées... Bon OK, sans en faire une "icône" dans l'océan mainstream, n'empêche Marianne n'est plus vraiment "le" Marianne.